Le guide marketing pour booster la visibilité de son entreprise
Comment rendre son activité visible ? C’est la question que tous les entrepreneurs se posent à un moment ou un autre. S’il convient surtout de se poser la question avant de lancer son entreprise afin d’avoir directement sous la main les leviers dont on pourrait avoir besoin, la visibilité d’une marque peut également être boostée après son lancement. Pour cela, il est possible de faire appel à de nombreuses techniques de marketing, networking et référencement, complémentaires les unes des autres : c’est la stratégie de communication. Pour ceux qui possèdent des points de vente physique, il conviendra également de se concentrer à la fois sur la visibilité web et la visibilité physique.
Voici un guide pour accompagner les entrepreneurs dans le développement de leur image de marque et l’optimisation de leur visibilité sur tous les fronts !
Table des matières
Construire une vraie image de marque et une notoriété (branding)
En premier lieu, pour pouvoir communiquer sur son activité, il ne suffit pas d’avoir quelque chose à proposer. Il faut également penser à la façon dont on va présenter cette chose, ses produits ou services au public, quel public, quel langage adopter, le message qu’on va véhiculer, s’il sera adapté à la cible visée, etc.
Commençons par distinguer « branding » et « promotion ». Si la stratégie de promotion n’est pas étrangère à la plupart des entrepreneurs, qui comprennent aisément sa logique axée sur la communication autour de la vente en elle-même (ou de la notoriété), il n’en est pas toujours de même du branding.
Le branding, c’est le travail autour de la marque, de l’image, de l’univers en général qui se construit autour d’une société : nom, logo, charte graphique, univers sonore, mais également storytelling et mythologie d’entreprise, qui sont autant de façon de se façonner une identité. Unique, ciblée, cette marque de fabrique sera votre meilleur ambassadeur pour promouvoir vos produits, mais elle sera également ce que vos prospects, clients et partenaires retiendront de vous. Qu’il s’agisse de simples prospects ou de clients fidèles, l’image de marque doit donc littéralement représenter votre identité, être cohérente avec votre cible et les objectifs du moment, déclinée sur toutes vos campagnes, sur votre site, dans votre boutique, etc. C’est un point crucial qui contribuera également à vous démarquer de la concurrence.
Grâce à une identité bien construite, vous parviendrez à créer un lien émotionnel singulier avec votre cible : vous restez dans les esprits, votre marque vient à l’esprit dès qu’on évoque vos produits, vos prospects vous retrouvent facilement et l’expérience client est perçue comme très positive.
Travailler sa notoriété, c’est donc un ensemble d’actions qui a pour but in fine d’augmenter vos ventes.
Bâtir une identité cohérente
Toutes les stratégies de communication du monde ne peuvent être exploitées à leur plein potentiel sans reposer sur une base solide : l’identité de la marque. Lors de l’établissement de votre business plan, dédiez un temps de réflexion à la création de votre image, celle que vous souhaitez refléter, celle par laquelle vous allez entrer en contact avec le monde.
On pense souvent au nom et au logo, ainsi qu’au nom de domaine (NDD) dans le cas d’un e-commerce. Mais il y a bien plus ! L’univers de votre enseigne va recouvrir de nombreux aspects : valeurs de l’entreprise, cœur de cible visé, charte graphique (logo, webdesign, etc.), univers sonore (jingle, slogan sonore…), qualité des produits et des services (user experience), etc. Il sera ensuite développé sur tous vos supports print et web, vos campagnes marketing et jusque dans le service rendu : par exemple dans le cas d’une boutique physique, la décoration et les tenues des employés devront également être en harmonie avec votre univers.
Faire appel à une agence de communication peut être d’un grand secours si vous ne savez pas par où commencer pour construire votre image.
Créer un logotype unique
L’erreur classique du débutant est de partir dans tous les sens, en dispersant son énergie créative sur de nombreux postes qui ne seront pas forcément optimisés dans un premier temps, et en tentant de faire un gros mélange de tout ce qu’on aime ou tout ce qu’on veut dire dans un seul concept. Il va de soi qu’il faut commencer par définir le concept de sa marque le plus simplement possible de façon à pouvoir créer un logo unique et lisible en accord avec celui-ci. Evitez donc les solutions « faciles » comme de déléguer cette tâche à « votre petit neveu qui a fait du graphisme » ou de prendre la première idée qui vous vient à l’esprit, car ce logo sera le point de pivot de votre stratégie de communication. En effet, il reflétera votre professionnalisme, votre expertise, vos valeurs, définira dans une grande partie la cible que vous voulez toucher en priorité et évoquera votre activité. Il sera littéralement votre visage dans le monde de la communication. Oui, tout cela à la fois !
Votre charte graphique, votre univers visuel et sonore s’articuleront ensuite autour du choix de votre logo : couleurs, lignes, style et concept viendront ensuite se décliner sur l’ensemble de vos supports. Carte de visite, flyer, bâche publicitaire, site web et même vos profils de réseaux sociaux : on le verra partout ! Quand on sait à quel point il est hasardeux de changer brusquement son logotype de marque, tant il est lié à l’image que le public a de votre entreprise, on devine l’importance de bien le travailler au départ. Ne commettez pas l’erreur de vous dire « je n’ai pas d’idées ou de compétences dans ce domaine, je vais mettre ça en attendant et j’en changerai plus tard » !
Une fois votre identité visuelle déterminée, vous pourrez vous autoriser quelques variantes de couleurs ou des variantes festives destinées à une période événementielle par exemple (les fêtes de fin d’année par exemple, ou une déclinaison créée spécialement pour un salon professionnel), tout en restant extrêmement fidèle à votre style. Tout cela sera à lister dans la charte graphique, véritable garante de la cohérence de votre image.
Chaque choix visuel et sonore devra donc être réfléchi soigneusement afin de contrôler l’image que vous renverrez à votre public.
Différencier son entreprise
Même si vous positionnez votre entreprise sur un segment de niche, vous serez tout de même en concurrence avec bien d’autres activités. Pourquoi les prospects choisiraient-ils vos produits plutôt que ceux d’un autre ? Pourquoi ont-ils vraiment besoin de vos services ? Quelle valeur ajoutée leur apportez-vous ? En bref : qu’est-ce qui vous différencie profondément des autres marques positionnées sur le même segment que vous ?
Être différent, ce n’est pas forcément proposer un produit ou des services originaux à tout prix : c’est se positionner en tant que tel dans l’esprit de ses clients. C’est ce qu’on appelle l’Unique Selling Proposition (USP) : ce que vous êtes le seul à pouvoir apporter, ce pour quoi les prospects reviendront vers vous, la raison pour laquelle vous pouvez et vous allez devenir une référence en la matière. Mais la valeur ajoutée, c’est aussi l’argumentaire qui vous permettra de proposer un prix en accord avec celui que le client est prêt à débourser pour vos services, vous permettant d’affronter sereinement l’écueil du « c’est trop cher ».
Car le client n’achète pas un simple produit : il achète également une qualité, une expérience, un savoir-faire, des valeurs, une notoriété (voire du prestige), etc. autant de points qui augmentent sensiblement la valeur intrinsèque du produit ou service auquel il fait appel.
Travailler la qualité sur tous les points
La qualité doit être le maître-mot de votre marque. Même pour vos vendeurs, il sera plus difficile de vendre correctement un produit ou service dans lequel ils ne croient pas. Si vous êtes certain que votre produit est en adéquation avec les besoins de vos clients, il vous sera bien plus aisé de communiquer sur ses atouts. La sincérité fait vendre !
Votre catalogue se doit d’être en accord avec vos valeurs d’entreprise, car il est aussi le reflet de l’estime et du respect que vous avez envers votre clientèle. Ne commettez pas l’erreur de penser qu’un client « passera l’éponge » : aujourd’hui, il est impossible ou presque pour un commerce d’échapper aux avis sur internet, qu’ils soient sincères ou abusifs. Sous couvert d’anonymat, les clients n’hésitent plus à partager leur expérience sur le web, et les sites dédiés aux avis conso spécialisés fleurissent partout.
Si un client simplement satisfait sera en général silencieux, un client ravi de son expérience fera l’effort de vous mettre une note positive. A l’inverse, à la moindre contrariété, un client mécontent se fera un plaisir de vous attribuer une note ou un commentaire négatif. Chaque client satisfait de son expérience peut devenir un ambassadeur de votre marque, contribuant à propager votre notoriété dans ses propres cercles privés, alors soignez-le !
Contrôler sa réputation en ligne
Une bonne e-reputation contribuera à renvoyer une image positive de vos services aux prospects, tandis qu’une mauvaise gestion vous desservira très fortement : les informations négatives circulent très vite sur la toile, et devoir redresser le tir suite à un bad buzz vous coûtera bien plus d’efforts que de contrôler régulièrement ce que l’on dit de vous.
Il convient de faire une veille régulière de ces sites d’évaluation (Tripadvisor, Yelp, Uber eats, Lafourchette, etc) ainsi que des réseaux sociaux, afin de garder un œil sur ce qui se dit de vous et votre marque. Soyez réactif et ouvert, répondez sincèrement aux avis négatifs en conservant votre calme et en assurant de la bonne prise en compte des remarques. Ne vous contentez pas d’ignorer ou de cacher les remarques acides sur vos pages ! Soyez transparent et cordial. Au besoin, recourez aux services d’un community manager apte à gérer les relations client sur le net.
Au-delà du contrôle de votre réputation, vous allez également travailler votre visibilité : offrez conseils, aide et commentaires positifs, participez activement et positivement à des groupes de discussion autour de la thématique de votre entreprise et construisez-vous petit à petit une image d’expert. Inscrivez-vous dans des cercles proches de votre domaine et échangez avec d’autres professionnels.
Chaque article publié sur internet sur un autre support que les vôtres augmentera la visibilité de votre entreprise, alors n’hésitez pas à utiliser votre réseau, à démarcher les influenceurs, les bloggers, etc.
Commencer à communiquer avant l’ouverture
Si vous n’avez pas encore lancé votre activité, vous pouvez profiter de ce laps de temps pour commencer à prendre contact avec vos futurs prospects et partenaires, « teaser », bref, « faire monter la sauce » en créant une attente autour de vos produits ou services. C’est le « launch plan », qui peut être « soft » (comprendre progressif) ou au contraire plus rapide, plus agressif.
Pour l’entrepreneur, ouvrir son commerce en ligne ou en boutique est déjà une « fin » en soi. Aboutissement d’un long travail, heureux et satisfait, il s’attend souvent à ce que la clientèle se rue sur ses produits uniquement parce qu’il vient d’ouvrir, sans avoir communiqué autour de son activité. Si cela peut s’avérer partiellement vrai dans le cas d’une nouvelle boutique physique placée dans une rue très passante, grâce à l’attrait de la nouveauté, ce peut être bien plus compliqué sur internet par exemple, où la concurrence est extrêmement rude. Et surtout, une fois la nouveauté passée, continuer de susciter l’intérêt des prospects va s’avérer plus complexe : on ne peut pas se reposer uniquement sur un concept novateur.
Si personne ne passe devant la boutique, il est évident que le taux de vente potentiel sera de zéro, et ce quelles que soient vos capacités de persuasion ou la qualité de vos produits ! Pour que les clients viennent chez vous, pas de secret : il faut qu’ils sachent que vous existez, et c’est la même chose pour un site web.
La visibilité, c’est la clé sur laquelle vous devez vous concentrer : elle conditionne la fréquentation du site ou du magasin, et par conséquent, le volume de vos ventes potentielles.
Pour éviter un temps de latence entre l’ouverture de votre commerce et le moment où les clients vont commencer à le fréquenter, le temps que l’information circule, vous pouvez prendre les devants. Lancez une campagne de communication bien avant votre ouverture afin d’informer le monde de votre existence ! C’est une stratégie de communication plutôt répandue dans l’univers du jeu vidéo et du cinéma par exemple, qui consiste à « teaser » le public bien avant que le produit soit rendu disponible afin de générer de la curiosité, puis de faire monter l’intérêt, et enfin de le transformer en désir.
Outbound et Inbound Marketing
Si les campagnes de publicité dans les médias classiques (spot TV, radio, etc.) et les actions de type marketing outbound (campagne d’emailing, bannières de publicité internet, etc.) ont prouvé leur efficacité, elle sont souvent onéreuses et perçues comme lassantes, ou pire, intrusives par les prospects. Aujourd’hui, on parlera d’inbound marketing ou marketing entrant : au lieu d’aller clamer votre existence aux quatre vents, il s’agira de faire venir à soi le client en suscitant son intérêt. Mieux perçue par les prospects, cette méthode plus subtile permet de générer un trafic qualifié et d’attirer une cible déjà intéressée par vos produits.
Dans l’idée de « teaser » avant votre lancement, il est par exemple possible de mettre à profit les possibilités offertes par les communautés en ligne : pourquoi pas proposer un mini-jeu avec un lot à remporter sur votre page Facebook, peut-être sous forme d’énigme à résoudre, afin de préparer le public à l’arrivée imminente de votre service sur le marché ?
Selon le public cible, et si cela s’avère cohérent avec votre identité, lancer un plan de communication à fort impact en amont d’une ouverture peut s’avérer une stratégie gagnante pour établir un premier socle de prospects, et peut-être même générer une forme de viralité. La viralité, c’est votre visibilité qui fait boule de neige : relayée par vos prospects, un véritable bouche-à-oreille virtuel se forme à une vitesse incroyable sur le net, touchant des centaines voire des milliers d’internautes en très peu de temps. C’est le « buzz ».
Cependant, une telle stratégie requiert d’avoir les reins solides : à vous de tenir les promesses que vous aurez faites ! Plus vous aurez fait « monter la sauce » en amont, plus les attentes des clients seront hautes. Respectez vos délais et vos produits, car vos prospects ne vous pardonneront pas l’effet « pétard mouillé ». Un « bad buzz » mal géré peut vous causer énormément de tort.
Définir sa cible pour mieux cibler ses actions marketing
Dans le but d’augmenter la visibilité de sa marque, il peut sembler logique de vouloir s’adresser systématiquement au plus grand nombre. Pourtant, cette stratégie a de nombreux inconvénients : il faut déployer énormément d’énergie pour finalement peu de résultats (taux de conversion faible). Dans le domaine de la vente directe, la puissance de l’offre doit être particulièrement intéressante afin de déclencher un acte d’achat, d’ailleurs souvent provoqué par des leviers marketing comme une promotion sur le prix, une offre inédite (effet de nouveauté), un message surprenant qui interpelle, etc. et l’entrepreneur n’a pas toujours la possibilité d’utiliser ces options.
Mais ce n’est pas la seule contrainte : il faut aussi tomber au bon moment pour réussir la rencontre avec la bonne clientèle… car tomber sur le prospect ayant à la fois besoin de votre produit, la motivation pour l’acheter ET les finances pour le faire à ce moment-là peut se révéler très hasardeux.
En effet, attirer des prospects, c’est bien, attirer des prospects qualifiés (leads), c’est mieux : ceux-ci seront beaucoup plus enclins à s’intéresser à vos services ou produits. Mieux cibler ses actions marketing permet donc d’améliorer les effets d’une campagne, ce qui aboutira à augmenter le trafic, et donc, les ventes.
Créer un persona de client
Pour cibler au mieux ses actions marketing, il faut connaître sa clientèle. En se mettant à la place de son public-cible en toute objectivité, l’entrepreneur est en effet plus à même de mettre en avant les atouts de son produit d’une façon qui parlera véritablement au public, car il aura une connaissance réelle des besoins de son client, de ce qu’il recherche et comment le lui présenter. De cette manière, il dispose des meilleurs arguments pour le convaincre.
Pour commencer, il faut définir exactement quelle est cette cible. Qui est ce client-type à qui les produits, à fortiori la campagne, vont s’adresser ? Qui est susceptible d’acheter vos produits ou services, et pourquoi ? D’où vient-il, quel âge a-t-il, de quelle catégorie socio-professionnelle est-il issu ? Quel est son statut marital ? Est-il propriétaire ? Quels sont ses hobbies, ses centres d’intérêt ? Il est possible de récolter ces informations grâce à des outils d’analyse, ou au travers de sondages proposés sur votre plateforme.
Plus vous en saurez sur lui, et mieux vous pourrez cibler les offres : c’est ce que l’on appelle « créer un persona ». Le persona est un client fictif, qui possède un nom, un âge, une véritable identité virtuelle et sur lequel vous allez vous baser afin de calibrer les actions marketing que vous allez entreprendre. Si par exemple votre client-type est « Ludo », un jeune homme célibataire âgé de 22 ans qui suit un cycle supérieur d’études et locataire de son studio, vous n’allez pas emprunter les mêmes canaux de communications ni le même langage que pour « Marie-Josette », mariée, 71 ans, cadre à la retraite, propriétaire de sa résidence ainsi que de sa maison de vacances.
Lors de l’étude de marché préalable au lancement d’une entreprise ou d’un nouveau produit, l’élaboration d’un persona permettra de créer une base concrète sur laquelle appuyer les futures opérations de communication.
Inbound marketing versus outbound marketing
On a déjà évoqué ces notions dans la première partie. L’outbound marketing, ou marketing sortant, est une stratégie de communication qui possède les mêmes défauts que ceux évoqués au début de cette section : il s’agit de faire savoir au plus grand nombre l’existence de votre marque et de vos produits, sans vous soucier de qui reçoit le message, quand, ou comment celui-ci est perçu. S’il a l’avantage d’être diffusé à très large échelle, son but est de ratisser au plus large comme la pêche au filet dérivant, en espérant tomber sur le bon client quel que soit le canal emprunté, l’heure de diffusion ou la cible visée.
Actuellement, cette technique est en perte de vitesse, perçue comme intrusive voire agressive par les clients, qui peuvent finir par développer une aversion pour ce type de publicités. En témoigne le nombre grandissant de modules permettant de bloquer ou de contourner les « publicités obligatoires » au démarrage d’une vidéo sur YouTube, de jeter directement les emails publicitaires à la corbeille ou encore la fonction « pause » à la TV qui permet de ne pas subir l’interruption publicitaire au milieu du film. Quand on sait ce que coûte une campagne publicitaire, on s’attend à un minimum de retour sur investissement !
Pour s’assurer de la bonne réception d’une campagne par les prospects et les transformer en leads, il devient nécessaire de cibler de plus en plus précisément ses actions marketing, ce qu’il est possible de faire par exemple grâce à des régies comme Google Ads ou Facebook Ads, si précises qu’elles ciblent littéralement une niche de clientèle. Le message sera tourné de manière à proposer au client une solution qui convient vraiment à ses besoins, quelque chose qu’il recherche en ce moment, un sujet en lien avec ses centres d’intérêts. Le rediriger vers un article informatif, un contenu pertinent qui lui apportera une vraie plus-value le convaincra alors du professionnalisme de votre plateforme, et il sera plus enclin à cliquer sur un lien d’affiliation par exemple.
De cette manière, le trafic attiré vers la boutique ou le site web sera d’emblée plus qualifié qu’un public plus large, qui n’aurait que peu de chances de se convertir en client : c’est ce qu’on appelle le marketing entrant (ou inbound marketing). Il consiste à faire venir le client à soi, en lui proposant de répondre à un besoin ou en lui fournissant l’information qu’il recherche.
Utiliser le persona à bon escient
Il existe de nombreux outils numériques pour aider à lancer des campagnes de communication ciblées, analyser le processus d’achat (identifier les paniers abandonnés, les points bloquants dans le pipeline, etc.) et améliorer globalement l’expérience client. Aussi, se constituer un carnet d’emails de clients (mailing-list), à trier selon le type (leads, prospects, clients, etc.) assurera également de disposer d’une liste de contacts qualifiés, à qui vous pourrez adresser des messages personnalisés (mail, sms, message vocal, etc.), par exemple dans une optique de fidélisation. Pensez à récupérer les contacts de vos clients et leads dès que vous le pouvez.
Les canaux de communication et les supports publicitaires d’une campagne donnée seront susceptibles de s’adapter précisément à la cible visée, comme avec les régies publicitaires Google Ads et Facebook Ads. Le persona établi en amont permettra ainsi de cibler un public très précis sur des critères aussi variés que l’âge, la catégorie socioprofessionnelle, la localisation géographique à un instant T, etc.
Le persona est également utile à l’occasion d’événements comme un salon professionnel en adéquation avec la thématique de votre entreprise. On peut envisager en plus des traditionnelles PLV des animations par exemple, ou une démonstration en live. A cette occasion, distribuer des goodies publicitaires ou proposer des flyers avec un bon de réduction peut être une bonne idée… pourvu que toutes ces actions soient adaptées à la cible du salon et à la cible visée. Si la clientèle qui passe devant votre stand est majoritairement à la retraite, il est possible que distribuer un goodie high-tech de type clé usb n’obtienne pas l’impact espéré. Il faudra veiller à toujours mettre en adéquation l’occasion, le public visé et les actions menées lors de la campagne pour espérer un taux de conversion intéressant.
Le persona servira ainsi de référence à mettre systématiquement en corrélation avec l’identité de la marque.
Connaître le parcours d’achat
Pour augmenter les ventes en boutique ou sur un site internet, vous devez bien connaître votre produit, votre clientèle, mais aussi son parcours : analysez objectivement le processus d’achat sur votre site ou dans votre boutique. Mettez-vous dans la peau du client qui ignore tout de vous et de vos produits, et tâchez d’identifier vos points forts et ceux que vous pouvez améliorer (par exemple, le référencement sur telle ou telle requête Google).
Il est important d’assurer au visiteur un parcours d’achats intégralement fluide pour une expérience client optimale : c’est la garantie de transformer un prospect en client fidèle, et cela commence par lui faciliter l’accès à votre point de vente en lui permettant de vous trouver facilement. Si un lead intéressé par vos produits rencontre une difficulté à n’importe quelle étape de son parcours, il sera plus enclin à abandonner immédiatement, sans aller jusqu’au bout du processus d’achat.
Améliorer la visibilité de votre site ou de votre boutique est donc un point crucial dans le parcours du client, c’est ce que nous verrons dans la partie suivante.
Avoir un site web bien optimisé en SEO pour être visible sur Google
Pour l’entrepreneur qui se lance, il est actuellement impossible de faire l’impasse sur l’existence sur le web : l’immense majorité des prospects cherche désormais des informations sur internet avant de faire son choix, ou pour chercher des renseignements à propos d’une marque. L’essor du smartphone a fortement contribué à changer les habitudes des consommateurs en ce sens, et ne pas avoir de site web à l’heure actuelle quand on cherche à se positionner sur un segment envoie inévitablement un signal négatif au prospect.
Site vitrine, page professionnelle ou site web e-commerce, pour que les leads puissent vous trouver, il convient de référencer correctement votre site afin qu’il apparaisse dans les premiers résultats des moteurs de recherche, en particulier Google. Les internautes vont rarement au-delà des résultats de la première page quand ils cherchent quelque chose, c’est pourquoi il est si important de se positionner le plus haut possible sur des requêtes précises.
Analyser les requêtes des internautes
Si vous avez déjà un site en ligne, il s’agit dans un premier temps de lister les mots-clés que les visiteurs ont tapé dans Google pour trouver votre site web à l’aide d’un outil d’analyse. Ce sont ces termes que vous devrez cibler afin d’optimiser votre référencement.
Le premier réflexe sera sûrement de vouloir se positionner sur des mots-clés qui reflètent exactement la thématique de votre affaire, par exemple « acheter voiture d’occasion » pour un site de vente de voitures d’occasion. Malheureusement, il se peut que ces requêtes particulières soient déjà âprement disputées par des concurrents, comme « acheter voiture », « banque en ligne », etc. S’engager dans la bataille va demander beaucoup d’efforts, et probablement beaucoup d’argent : ne vous lancez pas sans être certain du retour sur investissement que vous pouvez en tirer.
Il conviendra alors de se positionner sur des mots-clés plus précis, que l’on peut analyser à l’aide de logiciels dédiés (y compris les mots-clés dit de longue traîne). Toute la stratégie de positionnement reposera sur le choix des bons mots-clés, qui seront ensuite déclinés dans les thématiques de vos contenus, mais aussi dans les liens que vous positionnerez sur d’autres sites.
Un site créé sur de bonnes bases
Si vous n’avez pas encore de site web, il faudra commencer par choisir un nom de domaine (NDD) et une extension (le .fr, .com, etc.), c’est-à-dire l’adresse à laquelle les internautes vont vous trouver. Évitez les appellations fantaisistes, trop longues ou les orthographes trop complexes à retenir, car vous devrez diffuser cette adresse partout. Autant qu’elle soit facile à lire, à retenir ou à épeler au téléphone ! Restez simple et sobre : votre nom de marque suffira dans la plupart des cas, ce qui vous évitera d’avoir à vérifier sa disponibilité. En général, il est possible d’acheter un NDD disponible auprès de votre hébergeur web, dans le cas contraire, il faudra l’acheter auprès d’un registrar.
Pensez à réserver quelques variations d’extensions pour optimiser les recherches des internautes (si votre site est en .com, prenez aussi le .fr par exemple), avec ou sans tiret ou avec ou sans s afin de pallier aux erreurs potentielles lors de la saisie dans une barre de recherche.
Si vous n’avez pas beaucoup de compétences ou de temps à accorder à la gestion d’un site web, il est recommandé de se tourner vers une agence web, ou des solutions clés en main comme WordPress, Joomla ou encore Drupal. Pour l’e-commerce, Prestashop ou Shopify peuvent vous fournir de très bonnes e-boutiques de base. Il conviendra ensuite de personnaliser votre site de façon à rester cohérent avec votre identité de marque : si vous choisissez une solution web préconstruite, attention à ce que celle-ci vous autorise tout de même un minimum de libertés dans le design. Dans le doute, le recours à une agence web permettra de disposer d’un site créé sur-mesure.
Il est important de savoir que les moteurs de recherche analysent le temps qu’un internaute reste sur votre page : s’il la quitte immédiatement, votre indice de fiabilité baissera. Analysez les habitudes de vos visiteurs, et adaptez-vous : s’ils utilisent un smartphone, différentes résolutions de tablettes, optimisez votre site en proposant le responsive design : de cette manière, ils ne quitteront pas votre site parce que la barre de menu est inaccessible. Cela vous assurera une meilleure compatibilité avec les différents appareils que les internautes utilisent, et donc un meilleur taux de visite et de rebond.
Il faut savoir que Google analyse également le temps de chargement des pages, car les internautes ne sont pas connus pour être patients. Un temps de chargement supérieur à 3 secondes renverra ainsi un signal négatif : optimisez le design, le poids des images et des vidéos pour éviter au maximum de ralentir le chargement de la page. Cela vaut également pour le confort de navigation entre les pages, qui devra être clair et fluide.
Un contenu riche et pertinent
Un site web bien optimisé passe par une hiérarchisation claire des contenus. Ne mélangez pas les sections entre elles (un thème = une page) et proposez un contenu logique, lié par des liens internes cohérents (au sein de la même catégorie, c’est mieux). Oubliez les barres de menu fantaisistes : une bonne architecture de site web, fluide et claire, vous assurera une base solide.
Une fois le site créé, il va falloir le remplir, mais pas au hasard : en plus de vos coordonnées, produits ou services, l’idée est de proposer aux visiteurs un contenu riche, pertinent, qui répond réellement à leurs questions et qui les maintient sur votre page. C’est de cette manière que vous allez pouvoir travailler votre référencement et donc, vous assurer un bon positionnement sur les moteurs de recherche. Vous pouvez par exemple proposer une section conseils, un blog informatif ou des avis conso sur votre site, ce qui vous permettra de publier régulièrement du nouveau contenu. Car oui, la régularité compte tout autant que la qualité du contenu publié !
C’est là qu’on entre dans le « content strategy », la stratégie de contenu qui est à la base du SEO : en effet, Google est désormais capable d’analyser la pertinence sémantique de vos textes, et de la croiser avec le taux d’attention des internautes. Un bon contenu, apprécié des internautes, augmentera naturellement l’indice de confiance et le taux de rétention de votre site, c’est ce que l’on appelle le référencement naturel. Si à une époque, « bourrer » une page de mots-clés suffisait à s’assurer un site correctement référencé, aujourd’hui cette stratégie vous vaudrait au contraire des pénalités qui vous relégueraient dans les dernières positions des résultats de recherche (ce qu’on appelle les SERP).
Il est donc important de rédiger des contenus grammaticalement corrects, sémantiquement riches et dont le contenu est pertinent par rapport au thème abordé, tout en plaçant habilement les mots-clés que vous aurez choisis. Vous veillerez également à assurer un aspect lisible et plaisant au texte, en créant des paragraphes aérés séparés par des titres et des sous-titres pertinents reflétant la thématique abordée, que vous enrichirez de médias (images, vidéos, gif animés…).
Booster le référencement de son site
Un site bien rempli est le gage d’une bonne stratégie SEO. Mais comme on peut s’y attendre, cela ne suffit pas pour obtenir des résultats rapides. Lorsqu’il tape une requête, l’internaute s’intéresse en général uniquement aux premiers résultats que va lui fournir le moteur de recherche. Il est rare qu’il dépasse la première page… c’est pourquoi tout l’enjeu consiste à faire « monter » son site de manière à le placer au plus haut possible des résultats de recherche.
Commencez par recenser votre site sur les annuaires professionnels en ligne, de manière à vous assurer une base d’existence sur le web.
Lorsqu’un internaute tape une requête dans Google ou un autre moteur de recherche, les robots vont lui présenter une série de résultats jugés pertinents par rapport à la demande, classés selon des critères qui sont propres à l’algorithme du moteur. Même si ces critères n’ont pas été rendus publics, les experts du SEO ont développé des techniques qui fonctionnent pour placer durablement un site dans les premiers résultats de recherche.
L’un des moyens repose sur un critère de Google pour estimer la pertinence d’un site : si d’autres sites parlent de votre site (en bien), alors c’est que votre site est digne de confiance, voire il est une référence dans son domaine. Mais comment faire parler de son site ? Comment devenir une référence ? Deux solutions s’offrent à vous : le SEA (search engine advertisement, c’est-à-dire la publicité) et le SEO (search engine optimization).
La première solution pour améliorer le positionnement de son site, et donc sa visibilité, est relativement simple : il s’agit de faire la promotion de son site, par des campagnes de publicité payantes au moyen de régies. Google Ads et Facebook Ads par exemple peuvent vous permettre de cibler très précisément les mots clés sur lesquels vous désirez faire campagne, et ainsi optimiser le positionnement de votre site web. Plus les mots-clés choisis seront populaire, plus ils seront disputés par la concurrence, et donc… plus ils seront chers. Une autre stratégie consiste à opter pour des mots-clés plus ciblés, moins généraliste.
L’inconvénient de cette technique de publicité, outre le fait qu’elle soit payante, c’est qu’elle est peu durable utilisée seule, en raison de l’activité concurrentielle. Il faut donc s’assurer du bon retour sur investissement à court comme à long terme avant d’opter pour cette solution.
La stratégie de liens (netlinking)
La deuxième solution est plus complexe à appréhender, mais permet d’obtenir des résultats naturels et donc durables : il s’agit de placer un lien qui pointe vers votre site sur d’autres sites (= backlink), afin de booster votre référencement. Le backlinking est une composante à part entière du netlinking, qui consiste à élaborer une stratégie de placement de liens sur une sélection de sites plus ou moins populaires, plus ou moins bien référencés afin de « brouiller les pistes ». Leur nombre est moins intéressant que leur qualité : il importera qu’à l’image du contenu de votre site, ces liens soient placés dans des contenus grammaticalement justes, riches et pertinents.
Le moyen le plus connu d’obtenir un backlink de qualité est le billet sponsorisé ou invité, qui consiste à demander au propriétaire d’un site d’insérer un lien vers votre propre site dans un article publié chez lui, souvent contre rémunération. Si le site dispose d’un trafic important et d’un indice de confiance (trust flow) élevé, il « transmettra » également une partie de ces bénéfices au site tiers ainsi lié, c’est ce qu’on appelle le « jus ». Attention, de la même manière, un site « banni » transmettra également du « jus » négatif !
D’ailleurs, une stratégie de « spamming », qui consiste à coller un lien vers son site partout où cela est possible (fil de commentaires, pages facebook, etc.) peu importe sa pertinence ou sa popularité, a toutes les chances d’aboutir à une lourde pénalité infligée par l’algorithme du moteur de recherche. En effet, celui-ci flairera immédiatement la tentative de manipulation et sanctionnera cette pratique abusive en désindexant les sites incriminés, ce qui aura pour effet désastreux de faire disparaître votre site des résultats de recherche et d’impacter lourdement votre positionnement. Heureusement, les experts en SEO disposent de techniques pour contrecarrer les effets du spamming agressif.
Enfin, la forme du lien en lui-même (dénommé « ancre » dans le cas du netlinking) a également son importance, et doit refléter les mots-clés relatifs à votre sites, ainsi que ceux sur lesquels vous souhaitez vous positionner.
Placer des liens « propres » dans des articles de blog ou des dépêches d’actualité est une technique SEO efficace et durable, permettant de booster la popularité d’un site web sur des requêtes spécifiques, et ainsi le faire remonter dans les résultats de recherche. Combiner SEA et SEO s’avère une stratégie efficace pour augmenter sa visibilité, que l’on peut compléter par une bonne présence sur les réseaux sociaux.
Faire appel un consultant en webmarketing pour la mise en place d’une stratégie digitale
Intervention sur les réseaux sociaux, création de backlinks grâce à des articles invités, optimisation de la présence sur Google My Business, optimisation de contenu, création de persona… de nombreuses tâches nécessitent d’excellentes compétences en webmarketing.
Pour améliorer votre visibilité sur l’ensemble du web, attirer efficacement vos clients potentiels et augmenter votre taux de conversion, l’intervention d’un consultant en marketing digital est tout simplement indispensable.
Ce professionnel du web peut intervenir dès votre incursion sur internet et vous accompagne dans la mise en place d’une stratégie digitale sur mesure et cohérente, répondant aux besoins de votre entreprise et adaptée à votre vision.
L’accompagnement d’un consultant vous permet de :
- Améliorer significativement la visibilité de votre marque, sa notoriété et son trafic
- Générer des leads qualifiés grâce à l’Inbound Marketing
- Optimiser votre taux de conversion grâce entre autres à l’amélioration du funnel et au lead nurturing
- Mesurer efficacement le retour sur investissement de vos actions marketing et procéder à des ajustements, si besoin est
Hormis l’optimisation de la visibilité de votre marque, la génération de leads ou l’augmentation du taux de conversion, les prestations d’un consultant vous permettent de vous dégager de nombreuses tâches chronophages et de vous recentrer sur votre corps de métier.
Si, pour diverses raisons, vous souhaitez prendre en main l’ensemble des actions marketing relatives à votre marque, sachez que certains consultants proposent des cours en webmarketing. Afin de garantir la qualité de votre apprentissage, il est souvent conseillé d’opter pour une formation présentielle.
Que ce soit pour bénéficier d’un accompagnement ou, tout simplement, pour vous inscrire à des formations en marketing digital, vous pouvez vous rendre sur des sites comme https://www.croville.fr/.
Être présent sur les réseaux sociaux et les animer (publications régulières, jeux concours…)
Aujourd’hui, pour être visible, il est presque incontournable de passer par les réseaux sociaux. Ces plateformes d’échange ont permis de lier les profils entre eux, par affinités, par centres d’intérêts, et sont aujourd’hui massivement utilisées par les entreprises pour assurer leur présence sur le net. Plus nombreux, plus innovants, les réseaux évoluent, s’adaptent et proposent de nouveaux modes de communication qui reflètent les usages des consommateurs à la recherche de toujours plus d’interactivité et de stimulation. Instagram se focalise sur les photos, Snapchat mise sur l’éphémère, Twitter sur les messages courts, LinkedIn sur les professionnels, etc.
S’ils sont aujourd’hui plébiscités par la clientèle des entreprises, c’est aussi pour la proximité que ces réseaux offrent avec les marques et les entreprises qui sont actives dessus, ainsi que l’instantanéité du partage des informations. Les clients apprécient l’expérience personnalisée, et pouvoir discuter « en direct » avec un membre officiel de l’entreprise. On voit aisément quels intérêts il est possible d’en tirer pour travailler sa notoriété en tant qu’entrepreneur, son e-reputation et améliorer sa visibilité, mais il conviendra d’agir avec discernement pour éviter que ces avantages ne se retournent contre vous.
Choisir ses réseaux selon sa cible
A chaque réseau son usage : avec ses 2 milliards d’utilisateurs, Facebook est le réseau social par excellence, tandis que les jeunes semblent aujourd’hui lui préférer l’éphémère Snapchat ou le très dynamique Twitter. La communauté du réseau Instagram basé sur le partage de photos se révèle majoritairement féminine, tandis que LinkedIn s’adressera aux professionnels et se positionne comme le réseau social de la recherche d’emploi.
Selon la cible à laquelle vous souhaitez vous adresser, il faudra donc choisir un réseau précis. Si vous visez une clientèle de quarantenaires par exemple, Snapchat semble peu indiqué, au contraire de Facebook. Chaque page créée sur chaque réseau va demander un travail régulier et de l’implication, ce qui peut au final s’avérer contre-productif si vous multipliez les réseaux sans que cela ne soit pertinent pour votre cible.
Tâchez de vous limiter à une ou deux pages sur des réseaux différents : si vous avez peu de temps et de moyens à consacrer à cette activité qui peut vite se révéler chronophage, il est conseillé de ne pas se disperser et de se concentrer uniquement sur les réseaux qui s’avéreront intéressants pour votre activité. Là encore, l’aide d’un community manager pourra s’avérer très utile.
Démarrer sur les réseaux sociaux
Dans un premier temps, il s’agira pour vous d’augmenter le nombre d’abonnés à votre page. En effet, le nombre de « followers » importe à l’internaute : si une page avec très peu d’abonnés sera dédaignée car perçue comme peu fiable ou peu intéressante, une page avec un bon nombre de followers fera boule de neige. Commencez par partager l’adresse de vos pages de réseaux sociaux sur votre site internet, dans votre signature de mail, sur vos cartes de visite, bref inscrivez-la partout.
Ensuite, cherchez des profils à suivre, intéressez-vous à la concurrence : leur audience est déjà qualifiée, ce qui la rend particulièrement susceptible d’être intéressée par vos produits ou services. Vous pourrez également analyser la stratégie de vos concurrents et voir comment ils s’y prennent avec leur communauté.
Les influenceurs et autres « célébrités » du réseau ou d’un autre peuvent également vous apporter de nombreux bénéfices, mais il faudra les démarcher en amont et éventuellement leur proposer un partenariat pour qu’ils parlent de votre marque à leur communauté. Sachant qu’ils sont déjà très courtisés, votre offre peut ne pas les intéresser, il faudra donc être innovant et convaincant.
Si vous avez des difficultés à acquérir des abonnés naturellement, vous pouvez vous tourner vers les solutions payantes qui vous proposent de gonfler votre nombre de followers artificiellement. Cependant, vérifiez bien la fiabilité du service auquel vous faites appel, car les arnaques sont légion.
Le bon contenu
Une fois la page créée, il est important de poster de manière régulière, mais pas n’importe comment ! Une page Facebook bien animée peut s’avérer un formidable booster pour la visibilité de votre activité, mais mal utilisée, celle-ci peut au contraire vous mettre des bâtons dans les roues.
Comme pour le contenu de votre site web, le contenu publié sur une page de réseau social doit avant tout être intéressant. Ne vous contentez pas d’y relayer vos fiches-produits ou vos promotions : partagez du contenu informatif, pertinent, interactif et susceptible d’attirer l’intérêt des internautes. Evitez de simplement dupliquer vos contenus et suivez les règles de bonne pratique du SEO, en particulier sur YouTube par exemple pour être bien référencé (remplissez avec soin les descriptions, les profils, les balises meta, etc.). Utilisez votre charte graphique pour donner une identité claire à votre profil et déclinez-la sur toutes vos pages (avatar, photo de couverture, etc.).
Conformez-vous aux habitudes communautaires du réseau social et choisissez un ton adapté à votre public cible. Par exemple, sur Twitter, vous pouvez ajouter un profil ou citer une personne directement car la proximité est de mise. Sur Instagram, lorsqu’un compte vous suit, il est attendu que vous le suiviez en retour. Utilisez les mots-clés (les hashtags) à bon escient pour cibler vos contenus et intervenir judicieusement sur un fil de publication ! Si votre cible et le réseau s’y prêtent, partagez des images « work in progress », des photos de votre équipe ou de vos locaux, etc. pour renforcer la proximité entre vous et votre cible. Ce sont souvent des contenus très appréciés qui personnalisent l’échange avec les clients.
Animer ses pages
Propagez l’info : utilisez les story Instagram pour booster votre activité sur d’autres réseaux, retwittez vos contenus, interconnectez vos pages entre elles, et ainsi de suite.
La discussion ne doit pas être à sens unique : tirez partie de l’incroyable interactivité offerte par les réseaux et proposez à votre communauté d’interagir avec vous : répondez-lui, posez-lui des questions, faites des « appels à l’action », lancez des jeux ! Si vous en avez la possibilité, organisez par exemple un jeu concours avec des lots à gagner. L’objectif pour vous est de propager votre nom et d’augmenter le nombre de personnes qui vont vous suivre, tout en assurant votre promotion et en divertissant vos lecteurs : suivre la page, partager la publication en mode public, mentionner des contacts ou réagir à une publication doit donc faire partie des règles du jeu.
Par exemple, vous pouvez proposer un tirage au sort avec un cadeau à gagner parmi la liste des personnes qui auront partagé ou « réagi » à une publication, c’est ce qu’on appelle le « giveaway », un type de loterie. Sur Instagram et Twitter, créez un hashtag dédié au jeu concours et utilisez-le ! Vous pouvez aussi proposer une sorte de concours à paliers en rapport avec la moyenne de réactions de votre communauté : pour chaque X nombre de likes sur une publication par exemple dans un temps déterminé ou chaque nombre de X contacts cités de vos lecteurs, offrez un cadeau supplémentaire par tirage au sort, ou bien dévoilez une information, une photo d’un produit inédit (faites du teasing !), soyez inventif. Le gratuit plaît toujours, mais une bonne info peut également plaire !
Vous pouvez aussi lier votre boutique physique à vos pages en proposant un apéritif offert à ceux qui s’abonnent à votre compte, ceux qui vous ont noté sur un site d’avis consommateurs, etc.
Utilisez les outils d’analyse de Facebook pour étudier ensuite la propagation des informations et misez sur les jeux qui vous apportent vraiment de la viralité.
Le bon rythme
Relayez l’actualité si celle-ci s’avère pertinente pour votre activité, mais attention aux informations fausses ou pire, périmées (surtout sur Twitter) ! Il faut réagir très vite et vérifier les sources pour être « dans la vague ».
Répondez aux commentaires de vos lecteurs et participez aux discussions sur d’autres pages sur des sujets similaires ou connexes. Ne laissez jamais une page inactive, vide ou abandonnée avec pour dernière publication une date ou une information obsolète. A partir du moment où vous avez décidé de vous lancer sur les réseaux, restez-y et tenez vos engagements.
Suivez un rythme précis et ne vous en écartez pas. Si vous avez décidé de publier 3 fois par semaine les lundi, mercredi et jeudi, restez sur ce rythme quoi qu’il arrive et créez ainsi l’attente chez vos lecteurs. Le rythme des publications varie d’un réseau à l’autre, mais l’important est de rester constant : les algorithmes des réseaux sociaux détecteront par exemple une baisse temporaire d’activité et risquent de modifier la façon dont ils vous présentent à vos followers dans leurs fils d’actualités.
Sur Twitter par exemple, il est admis de publier plusieurs fois par jour (entre 3 et 7), pour rester dans l’esprit de vos contacts sans pour autant être perçu comme intrusif. Ne spammez pas vos followers et ne publiez pas de contenu inutile ! Au besoin, partagez le contenu des autres, vous y gagnerez tout de même en visibilité. Vous pouvez ajouter votre patte en apportant votre analyse, un commentaire pertinent ou drôle, ce qui donnera de la plus-value au post.
Le bon moment
Publier du contenu sur les réseaux sociaux doit se faire au bon moment, le meilleur jour et à la meilleure heure possible pour toucher le maximum de monde. Cela demande dans un premier temps d’observer les habitudes de connexion de votre audience, éventuellement d’analyser la stratégie de la concurrence et de la suivre dans un premier temps. Par exemple, les internautes sont souvent plus actifs sur les réseaux en semaine que le weekend, et la pause déjeuner semble être un moment privilégié pour consulter son fil d’actualité.
Il est possible d’automatiser tout cela en programmant la publication de billets même sur plusieurs réseaux différents grâce à un logiciel comme HootSuite. Cependant, les CGU des réseaux sociaux peuvent ne pas recommander cette pratique, favorisant ainsi la publication « en temps réel ».
Quand un membre de votre communauté vous pose une question, ou émet une remarque, tâchez de répondre le plus vite possible tout en conservant un ton cordial même si votre interlocuteur s’agace ou vous invective.
Une veille active
Utilisez la puissance des réseaux sociaux pour contrôler régulièrement ce que l’on dit de vous, mais également vos concurrents : abonnez-vous à leurs pages, suivez leurs actualités, participez éventuellement à leurs discussions ouvertes et positionnez-vous de manière à être perçu comme une référence dans votre domaine, sans jamais paraître hautain ou discourtois.
Quand vous êtes cité quelque part (mentionné, notifié), passez toujours laisser un commentaire ou une réaction (un like par exemple), vous montrez ainsi que vous êtes actif… et vigilant. Sachez apprécier les remarques positives et gérer avec courtoisie et professionnalisme les commentaires négatifs ou désagréables.
Gérer le buzz
Les informations circulent vite sur les réseaux sociaux, très, très vite. En quelques minutes, puis en quelques heures, une situation peut totalement vous échapper sur le web, c’est pourquoi vous devez toujours agir en amont : « mieux vaut prévenir que guérir ». Assurez toujours que vous avez bien entendu la remarque et que vous travaillez en ce sens, si vous ne pouvez pas trouver d’issue positive au problème soulevé par le client.
Ne laissez pas « pourrir » un commentaire négatif ou une discussion entre deux followers qui menace de s’envenimer, si vous ne voulez pas voir débarquer des contacts venus « soutenir » l’un ou l’autre camp et qui jetteront de l’huile sur le feu, vite suivis par un phénomène bien connu du net quoi que pénible à gérer : les trolls.
Tant que le buzz reste sur votre page, vous avez encore la possibilité d’intervenir et d’en contrôler les débordements. Mais une publication peut être partagée, détournée, relayée et transmise à des milliers de contacts en quelques secondes : si cette puissance peut être un incroyable atout pour votre visibilité lorsque le buzz est positif, ne vous donnez jamais en spectacle et n’entrez jamais dans le jeu des trolls, car un bad buzz voyage tout aussi vite (voire plus encore) sur le net. Il en va de votre e-reputation.
Dans le doute, référez-vous à l’expertise d’un community manager professionnel, apte à gérer les situations de tension et les retombées d’un buzz positives comme négatives. Relisez toujours plusieurs fois vos textes avant de les poster afin d’écarter tout malentendu ou toute récupération politique, par exemple.
Créer une page Google My Business et s’inscrire sur des annuaires d’entreprises
Particulièrement depuis l’essor des smartphons, les internautes sont constamment à la recherche d’informations sur les marques et les boutiques, surtout lorsqu’ils ont l’intention d’acheter. On est en effet passé du « je me renseigne sur un produit, ce qui déclenche l’envie d’achat » à « je cherche un produit que j’ai déjà l’intention d’acheter » : le mode de consommation a changé, et la façon de chercher les renseignements aussi. C’est pourquoi le moteur de recherche Google a développé des solutions pour améliorer la visibilité naturelle des entreprises ainsi que de leurs produits.
Être référencé sur Google My Business permet aux internautes de chercher une boutique à proximité de leur localisation en temps réel, de les informer sur les horaires ou les jours d’ouverture d’un magasin, mais aussi de les informer des dernières actualités en date de la marque et de leur proposer des suggestions de produits, ainsi qu’un espace permettant de poser des questions et de donner leur avis sur ce commerce.
Être présent sur Google My Business
Cet outil est une solution gratuite et qui ne demande que peu voire pas du tout de connaissances en informatique. Dès lors qu’on possède un compte, il suffit dans la plupart des cas de remplir des champs et de cocher des cases ! My Business propose également l’accès à des metrics et des fonctionnalités d’analyse particulièrement précises et intéressantes pour les marques qui souhaitent travailler leur visibilité.
Quelque part, il est quasiment impossible d’y échapper : dans un souci d’optimisation, Google My Business est capable de créer une fiche entreprise au nom de votre commerce spontanément, dès que ses robots (crawlers) détectent l’existence de celui-ci. Pour compléter la fiche de son entreprise, vous pouvez donc soit la créer soi-même si elle n’existe pas déjà (c qui peut être assez rare), soit réclamer une fiche déjà créée et prouver qu’on est bien le propriétaire du commerce en question (par téléphone en général). Attention donc avant de créer une fiche : il faut bien vérifier qu’il n’en existe pas déjà une au risque de se créer de la concurrence inutile.
Renseignez bien votre fiche : tout est important ! Choisissez des catégories bien précises, évitez de taper trop large pour être sûr de bien cibler votre clientèle. Depuis peu, il est possible de faire figurer des images, des vidéos ainsi que des descriptions et une sélection de produits affichés avec leurs prix directement sur votre fiche My Business, avec un lien vers votre site. Utilisez ce puissant outil de conversion pour rediriger les recherches de produits des internautes directement vers votre page d’achat !
Complétez votre fiche avec vos informations de contact les plus exactes, ajoutez des images pour servir de vitrine et renforcez le storytelling de votre marque dans votre description. Vous pouvez choisir des images de produits ou de votre façade, mais également des photos montrant l’intérieur de votre boutique, vos équipes au travail, etc. Il existe aussi un espace pour décrire votre boutique, et un autre pour placer des liens vers des sites tiers intéressants pour vous, comme un site de prise de rendez-vous rapide, ou encore un site d’avis clients.
Notez que les informations que vous renseignez n’ont pour le moment aucun impact SEO (pas de poids des mots-clés, impossible de placer des liens dans la description même). Par contre, Google vérifiera que celles-ci correspondent parfaitement avec ce qu’il trouve ailleurs sur internet à votre sujet.
Il est possible de renforcer l’indice de fiabilité de votre fiche dans les résultats de recherche en renseignant Google via votre smartphone à chaque fois que vous vous rendez au travail par exemple, ou interroger régulièrement Google Maps et votre gps pour connaître l’itinéraire qui mène à votre boutique depuis des points de départ variés. Faire ces actions permettrait de « gonfler » le référencement de votre site.
Tenir sa fiche Google à jour
Tous les internautes peuvent « suggérer une modification » sur une fiche Google My Bsiness. Et depuis les dernières mises à jour, les robots de Google sont également capables de comparer automatiquement les informations qu’ils trouvent sur des sites web tiers, avis clients ou encore votre espace question/réponse My Business avec celles de votre fiche…
Quel impact sur vous ? Google est capable de modifier spontanément les renseignements de la fiche si ceux-ci ne concordent pas avec ce qu’il a trouvé ailleurs, même si ces informations sont erronées ou obsolètes. Le véritable problème, c’est que son propriétaire n’en sera pas notifié : voilà pourquoi il est essentiel de relire spontanément et régulièrement sa fiche My Business afin de vérifier qu’il n’y ait pas eu de modifications indésirables !
Puisque votre fiche vous permet aussi de proposer des articles qui relaient vos actualités, vos promotions, etc. et que vous pouvez les enrichir avec des images et des vidéos, pensez à publier régulièrement de nouveaux billets afin que vos infos restent « à la page ».
Interagir avec les internautes
Google MyBusiness propose églement un espace interactif où vous pouvez directement répondre aux questions des clients. Mais attention, n’importe quel internaute peut aussi apporter une réponse ! Il ne suffit pas d’être rapide, car ces réponses sont classées en fonction de la confiance accordée au répondant par l’internaute, et de la fiabilité de sa réponse. Cependant, des informations fausses données par d’autres utilisateurs peuvent parfois être notifiées comme fiables et même être relayées sur votre fiche My Business : à vous de faire une veille régulière de cet espace question/réponse et de vous y montrer actif pour contrecarrer le poids de ces infos au besoin. Il est vivement conseillé de répondre de manière professionnelle et courtoise à tous les avis clients, qu’ils soient positifs ou négatifs.
De la même manière, répondez aux clients qui vous laissent une note, que celle-ci soit positive ou négative. Dans tous les cas, précisez que la remarque a bien été prise en considération et évitez de copier-coller vos messages, ce serait très mal perçu. Quand un avis négatif est justifié, pensez à détailler votre réponse en expliquant quelle solution vous avez mis en place. Si une critique est violente, injustifiée ou qu’un client semble complètement affabuler, surtout restez toujours courtois et professionnel. Répondez rapidement pour ne pas laisser la situation « pourrir », rappelez simplement les faits s’il y a lieu et faites bien comprendre aux autres internautes que cette personne affabule, sans l’accuser toutefois. Mettez rapidement fin à la conversation et ne vous laissez pas entraîner dans un débat ou du trolling.
Enfin, il existe aussi une messagerie par le biais de laquelle les internautes peuvent prendre contact directement avec le propriétaire de la fiche. Vous pouvez vous en servir pour prendre contact avec un client insatisfait afin de lui proposer une solution, mais régler le problème en public peut aussi servir votre image de professionnel. Il semble cependant plus efficace de rediriger vos interlocuteurs vers votre page contact ou votre site web.
La solution Google My Business est donc un excellent outil de conversion, un raccourci entre les résultats de recherche et une page d’achat. Toutefois, elle ne fonctionne pas seule : il est impératif de disposer d’un site web et d’être proactif.
Les annuaires professionnels
Pour appuyer les informations contenues dans votre fiche Google My Business, vous devez référencer sur le net ces mêmes informations, de manière à ce que les robots de Google y trouvent une correspondance parfaite. Cela leur évitera de modifier de force votre fiche pour remplacer certaines informations par d’autres jugées « plus fiables »… même si elles ne le sont pas !
Vous pouvez pour cela commencer par vous inscrire sur les annuaires professionnels en ligne. Renseignez un contenu original pour chaque annuaire, un petit billet d’environ 250 mots qui décrit votre activité et vos services. Les règles du SEO s’appliquent à ces articles et recommandent d’éviter à tout prix le contenu dupliqué : ne cédez pas à la facilité de copier-coller vos articles d’un annuaire à l’autre. Variez les termes employés et utilisez des synonymes pour enrichir votre sémantique.
Il existe des annuaires professionnels génériques, ainsi que des annuaires à thème (dédiés à un domaine en particulier), les deux sont intéressants pour votre visibilité. Veillez à publier votre article dans la catégorie qui vous correspond le mieux, de façon à ce que votre article soit entouré d’autres au contenu sémantique cohérent, ce qui boostera son référencement.
Plus une fiche My Business trouvera de renseignements identiques à une fiche sur le web en général, plus cela appuiera la crédibilité des informations de la fiche et fera donc monter son indice de confiance. A l’inverse, trop de renseignements qui divergent feront modifier la fiche régulièrement, et donc baisser cette note.
Pages jaunes et sites d’avis client
Afin de continuer le référencement naturel de votre fiche My Business, vous pouvez également compléter vos informations sur le site des pages jaunes ainsi que les différents sites d’horaires que vous pouvez trouver sur Google. Attention à bien faire correspondre toutes ces informations.
Pensez à créer une fiche pour votre marque sur les sites d’avis client également si elle n’existe pas déjà, comme Tripadvisor, Lafourchette, etc.
Participer à des événements et créer des partenariats
Comme l’argent, le temps est une ressource précieuse pour l’entrepreneur. Si perdre son temps sur des tâches fastidieuses ou sans valeur pour l’activité est évidemment contre-productif, au contraire, choisir d’investir de son temps pour participer à un événement peut être un moyen efficace d’augmenter la visibilité de sa marque. Encore faut-il bien le choisir pour s’assurer qu’il soit en adéquation avec les objectifs visés.
En participant à un événement professionnel, vous gagnerez en expérience, mais vous partagerez aussi énormément : c’est un lieu et un moment où vous allez croiser du public, d’autres professionnels, ainsi que des prospects et de potentiels partenaires qui pourraient bien venir s’ajouter à votre liste de leads. C’est donc l’occasion idéale pour travailler votre visibilité et vous faire connaître tant de votre milieu professionnel que de nouveaux marchés.
Pourquoi participer à des événements professionnels ?
Ce sont des événements qui offrent de nombreux avantages : vous allez recevoir, mais également donner. Vous serez à la fois passif et actif : c’est donc votre degré d’engagement dans l’activité qui va déterminer votre « retour sur investissement ». Si certains salons vous permettront de faire des ventes directes, d’autres auront pour but d’échanger avec des entrepreneurs de secteurs connexes, voire des concurrents, de potentiels partenaires, fournisseurs, etc.
Si l’avantage de pouvoir faire des ventes sur place est évident, celui de partager avec d’autres peut sembler plus difficile à appréhender. Contrairement à certaines idées reçues, le culte du secret et l’isolationnisme ne sont pas forcément des atouts pour une entreprise : tourner en « circuit fermé » sur des acquis ou des certitudes peut amener à un appauvrissement progressif et à une certaine sclérose dans les habitudes, ce qui va nuire à la souplesse de l’entreprise. Dans ces cas-là, l’apparition sur le marché d’un concurrent plus jeune et plus dynamique, ou d’un produit novateur, risque d’impacter fortement vos résultats si vous n’êtes pas capable d’évoluer rapidement.
L’échange est une richesse. Comme le dit l’adage, si j’ai un objet et mon interlocuteur aussi, et que nous les échangeons, nous aurons encore un objet chacun. Alors que si nous avons chacun une idée, et que nous les échangeons, nous aurons deux idées chacun. Peut-être même une troisième qui sera issue de la confrontation des deux premières ?
Préparer un événement professionnel
Mais tous les événements ne sont pas forcément intéressants pour toutes les entreprises. Cela dépendra grandement de vos objectifs : s’agit-il de faire des ventes, de chercher de nouveaux fournisseurs, de trouver de nouveaux leads, de faire de la veille, ou encore de vous former ?
Selon l’activité de votre entreprise et l’objectif du salon, vous serez amené à cibler vos actions ainsi que la présentation de votre stand de manière différente.
Créer un stand attractif
Les foires par exemple sont toutes indiquées pour faire des ventes, car elles sont surtout fréquentées par le grand public : vous disposez d’un stand d’exposition au milieu de ceux de vos concurrents, qu’il va falloir agence et animer.
Un stand agréable à regarder et cohérent avec l’identité visuelle de votre marque jouera le rôle de vitrine. Marquez les esprits en adoptant un dresscode original, assorti à vos couleurs et au thème de votre décoration. Ne surchargez pas l’espace, profitez-en pour mettre en avant vos valeurs : si vous êtes engagé pour l’écologie, pourquoi pas disposer d’un stand en carton par exemple, entièrement recyclable ? Préparez vos supports de communication et organisez des animations pour attirer l’attention sur votre stand !
Briefez votre équipe, animez votre espace, ne vous contentez pas d’attendre le chaland derrière votre table : proposez des jeux-concours comme un tirage au sort, un quizz, etc. Posez un écran tactile pour diffuser des photos et des vidéos (attention à la musique qui peut gêner vos voisins de stand), utilisez les flashcodes, faites une démonstration de vos produits et services si possible. Offrez des goodies qui peuvent servir à véhiculer votre image, mais qui seront aussi attractifs, ludiques et utiles pour vos visiteurs : proposez de poser un tatouage personnalisé par exemple, distribuer un petit sac à vos couleurs pour ranger les flyers et autres cartes de visite, etc. Proposez de petites douceurs à goûter, des échantillons, etc. C’est le moment d’être créatif : jouez sur les sens (odorat, vue…), soyez souriants et originaux pour capter l’attention des prospects, tout en gardant en tête la cohérence avec votre activité !
Pour chaque prospect qui entre en contact avec vous, essayez de récupérer son email ou que celui-ci vous suive sur vos pages de réseaux sociaux. Offrir un petit cadeau en contrepartie est une technique efficace (par exemple, remplir un bulletin pour un tirage au sort).
L’idée n’est pas que de réaliser des ventes : il s’agit aussi de rester dans les esprits des visiteurs, tous de potentiels prospects. Prenez votre stand et votre équipe en photo, faites une story sur votre page Instagram et partagez les événements du salon en direct sur vos réseaux sociaux. Même s’ils n’ont pas tous acheté, si vos clients se souviennent de vous, c’est gagné : ils parleront de vous, ils se renseigneront sur votre marque sur internet et pourront se transformer en clients. Alors faites-leur bonne impression !
Aller à la rencontre du public
Un salon professionnel comporte souvent deux parties, et il est majoritairement fréquenté par des professionnels de votre secteur ou de domaines connexes. La partie exposition est très similaire à celle de la foire, bien que centrée sur la recherche de partenaires et de fournisseurs, et une autre partie est souvent consacrée aux conférences.
Participer à ces conférences vous permettra de vous tenir au courant des dernières innovations de votre secteur, mais également de faire de la veille concurrentielle. Gardez toujours des cartes de visite à distribuer et un carnet d’adresses à proximité : ces salons sont surtout d’excellentes occasions de nouer des relations (networker).
Vous pouvez assister aux conférences et aux networkings qui suivent généralement, ou proposer vos services pour prendre la parole et vous exprimer devant un public de professionnels. En véhiculant ainsi une image d’expert, vous pouvez asseoir votre notoriété et diffuser vos valeurs. N’oubliez pas de concrétiser les contacts en récoltant les cartes de visite, les emails, les pages de réseaux sociaux et en envoyant un message sitôt le salon terminé afin de vous rappeler à leur bon souvenir.
Faire venir le public à soi
Vous pouvez aller à la rencontre de votre public, ou bien le faire venir à vous ! En proposant une journée portes ouvertes par exemple, vous invitez les prospects dans votre univers. Le public est friand de ces images qui montrent l’envers du décor, les lieux où l’action se déroule et les personnes qui s’occupent des clients. Cela rapproche l’entité « entreprise » du prospect, ses équipes paraissent plus humaines, plus accessibles.
A cette occasion, vous distribuerez surtout des flyers et dess plaquettes d’information, car les visiteurs qui se seront déplacés pour vous voir seront probablement déjà intéressés par vos offres : malgré la signalétique que vous aurez pu mettre en place dans la rue ou sur les réseaux sociaux, les visiteurs entrés « par hasard » seront plutôt rares, sauf si vous vous trouvez dans un endroit très passant. Cela ne vous dispense pas d’installer un balisage coloré et clair pour guider vos visiteurs.
Au cours de cette journée, ne vous contentez pas d’une simple visite des lieux. Proposez des démonstrations, des dégustations, des ateliers découverte… Montrez vos équipes au travail, faites tester vos outils, organisez une journée à thème et proposez un rafraîchissement en fin de visite à vos invités !
Faites un reportage vidéo ou photo de cette journée, des photos des ateliers, montrez y surtout le public « au travail » et diffusez-les sur vos réseaux sociaux (pensez à demander l’autorisation de diffusion de l’image) !
Attention budget
N’oubliez pas que pendant le temps de l’événement, l’équipe que vous enverrez sur place ne pourra pas travailler à ses tâches habituelles : cela peut engendrer du retard et impacter l’activité de l’entreprise.
Dans tous les cas, faites attention aux dépenses : entre le prix de l’emplacement si vous disposez d’un stand, du déplacement, de l’hébergement, les frais de bouche…
Budgétisez bien le coût matériel du stand (sera-t-il à usage unique ou faudra t-il amortir sur plusieurs salons ?), ainsi que les goodies et les supports de communication. Vous devrez vous assurer que l’événement sera un minimum rentable avant d’envisager de vous y rendre.
Créer des partenariats
Les événements professionnels ont aussi pour but de nouer des relations, et ces partenariats devront s’avérer profitables aux deux partis. En cherchant de nouveaux fournisseurs, investisseurs et influenceurs, vous continuez à appliquer votre stratégie d’amélioration de votre visibilité.
De cette manière, participer à des conférences et des formations professionnelles en tant qu’auditeur peut vous ouvrir de nouveaux horizons. Mais vous vous montrez aussi lors de ces occasions : fréquenter votre cercle professionnel de manière régulière propagera petit à petit votre nom et contribuera à augmenter naturellement votre notoriété.
Vous pouvez aussi participer en tant que formateur : votre image d’expert ne s’en trouvera que renforcée. Présentez-vous, partagez votre expérience, n’hésitez pas à échanger avec le public, montrez-vous accueillant et ouvert : vous en récolterez les fruits et votre image d’experts s’en trouvera renforcée.
Identifier les influenceurs
Pour nouer des partenariats efficaces, il faut d’abord identifier les influenceurs dans son domaine, et les salons professionnels sont d’excellentes occasions de le faire. Cherchez ceux dont l’opinion compte, ceux qui ont un lien fort entre leur activité et la vôtre, approchez-les et proposez-leur des produits ou des services en adéquation avec vos intérêts respectifs. Un partenariat se noue en effet sur la base du gagnant-gagnant : si l’autre n’y voit aucun intérêt ou n’a rien à y gagner, pourquoi vous aiderait-il ? Si vous pouvez demander des « services gratuits » à vos amis, ce ne sera pas toujours le cas avec tout le monde, et vos amis pourraient bien finir par venir à leur tour vous demander de leur rendre la pareille.
Prenez les devants en proposant directement la réciproque ou en présentant les avantages que les deux partis peuvent tirer d’une collaboration, cela vous donnera plus de chances d’obtenir une réponse positive, particulièrement sur internet où les influenceurs sont très démarchés. C’est aussi un bon moyen de trouver de nouveaux fournisseurs.
Une grande communauté d’abonnés sur le web ne signifie pas qu’un influenceur est forcément très intéressant, surtout si celle-ci est majoritairement silencieuse : parfois une communauté plus petite mais beaucoup plus engagée ou réactive offrira de meilleurs résultats.
Vous pouvez aussi surfer sur votre visibilité locale en cherchant des partenaires proches de votre boutique physique par exemple, et proposer un échange d’affichage, de déposer des flyers ou encore de mettre en place un système de récompense : un client qui vous aura trouvé ou qui aura acheté un de vos produits par l’intermédiaire de votre partenaire gagnera un petit cadeau ou un petit avantage.
Networker efficacement
Dans un salon, il faut savoir identifier quels sont les prospects « chauds » (= ceux qui sont prêts à acheter), et ne pas perdre trop de temps sur les prospects « froids ». N’hésitez pas à leur proposer un rendez vous ultérieur, à les inviter à une soirée de présentation, etc.
N’oubliez pas l’importance de vos supports de communication, vos cartes de visite et vos goodies d’entreprise en particulier lors de ces événements : ils vous seront très utiles pour networker.
De la même façon, pendant une soirée “networking”, commencez par prendre contact avec le maximum de personnes : identifiez celles “à potentiel” et évitez de perdre du temps avec les personnes à plus faible potentiel. Si toutes les personnes présentes peuvent effectivement vous amener quelque chose, certaines seront plus intéressantes que d’autres pour contribuer à l’amélioration de votre visibilité.
Ne culpabilisez pas de « trier » ainsi vos contacts : dans une soirée networking, tout le monde est là pour les mêmes raisons que vous !
Un certain retour sur investissement
Pour apporter une plus value à un événement, il est important de prévoir des opérations de communication qui vont vous amener un retour sur investissement, particulièrement dans les foires où vous avez un objectif de vente.
Vous pouvez par exemple proposer des codes promos, réserver un numéro de téléphone spécifique pour un événement en particulier (il est possible d’appeler votre service téléphonique pour créer un numéro spécial temporaire, pour une grosse opération commerciale…), un code promo sur internet, préparer un flyer avec un bon de réduction…
De cette façon, vous maximisez vos chances de convertir vos clients, et si ceux-ci n’achètent pas immédiatement, vous leur laissez un moyen de revenir vers vous avec un avantage, ce qui les incitera à se tourner vers vous dans le futur.
Créer un réseau physique et s’entourer d’ambassadeurs
L’objectif du réseau physique est de venir renforcer votre crédibilité et de véhiculer votre image. De cette manière, les informations circuleront plus vite et seront mieux reçues : on a plus facilement tendance à accorder sa confiance à un proche qui nous explique les avantages de telle ou telle marque qu’à se fier à une publicité. Vos clients et vos partenaires seront ainsi vos meilleurs ambassadeurs !
Créer un événement (boutique, quartier)
A l’occasion d’une fête calendaire, d’un lancement de produit ou d’une nouvelle gamme, d’une redécoration de votre boutique, n’hésitez pas à proposer une soirée ou une après-midi festive à vos clients. Vous pouvez réserver cette soirée à des clients fidèles, des VIP que vous aurez invité personnellement, ou installer un petit stand devant votre vitrine et proposer une animation aux passants ! Mettez tout en œuvre pour que votre événement soit un succès, soignez les détails et personnalisez l’accueil au maximum.
Là encore, la signalétique sera importante : beaucoup de gens prendront des photos avec leur téléphone, dont votre équipe, et diffuseront ensuite les photos sur les réseaux sociaux. Il est important que votre logo et vos couleurs figurent un peu partout ! Vous pouvez même créer un hashtag à cette occasion.
N’hésitez pas à récolter des emails, par exemple en proposant un petit cadeau en échange du remplissage d’un formulaire de contact.
Vous pouvez aussi sponsoriser une fête de quartier, une association ou encore un club sportif. Offrez des lots de goodies d’entreprise, participez au financement des tenues et répondez présent si on vous propose de participer à la remise des prix. Ce sont autant d’occasions d’associer votre marque à une association ou un événement et donc d’augmenter votre capital sympathie. Vous montrerez aussi votre implication dans le tissu social local.
Adhérer à des regroupements
Toujours dans l’optique d’asseoir votre image d’expert et de vous impliquer dans votre milieu, vous pouvez adhérer à des regroupements de professionnels qui ont trait à votre activité, à votre quartier ou à votre ville.
Ainsi, en adhérant à un syndicat, une association de commerçants ou de quartier, un club, à des groups sur Facebook, Twitter et LinkedIn, vous contribuez à propager votre nom et celui de votre entreprise.
Ne vous contentez pas d’adhérer : soyez actif, impliqué, participez aux discussions sur internet et aux réunions lorsque vous y êtes convié. Proposez des solutions concrètes et montrez-vous motivé pour répondre aux initiatives qui vont rendre le quartier plus vivant, qui visent à organiser un événement, ou encore à des actions qui auront un impact sur l’image de votre secteur.
Sans vous mettre non plus dans le rouge, proposer par exemple le cadre de votre boutique pour organiser une soirée de quartier peut servir votre visibilité. A vous ensuite de transformer ces leads en clients !
Récupérer systématiquement les coordonnées
Pour se constituer un réseau physique, il est nécessaire d’exploiter sa base clients. Vous ne pouvez pas attendre éternellement dans votre magasin ou sur votre site web que le client passe ou repasse. Il faut l’inciter à revenir plus souvent ! Vous pouvez lui proposer d’acheter vos produits mais également en faire un ambassadeur, voire lui proposer des produits complémentaires à ceux qu’il a achetés (upselling et downselling).
Dans tous les cas, faites en sorte que la relation que vous avez avec vos clients ne soit plus basée uniquement sur le prix, mais sur la personnalisation, sur vos services et surtout sur la relation que vous avez tissée entre vous. Dans un premier temps, il faut donc vous constituer une base clients, que vous récupériez les informations sur le web ou à chaque passage dans votre boutique.
Dès que vous le pouvez, enregistrez les coordonnées, au moins l’email (afin de les abonner à votre newsletter, leur envoyer des bon plans ou des promotions ciblées…), si possible le numéro de téléphone portable (pour l’envoi de SMS promotionnels), le numéro de téléphone fixe et bien entendu l’adresse.
Pour créer une base clients, il existe plusieurs moyens :
- Distribuez une carte de fidélité au passage en caisse, à remplir
- Mettez à disposition des clients une tablette iPad pour saisir leur email, contre un petit quelque chose par exemple
- Etc.
Il faut cependant que le client ait un intérêt à vous donner son email ou son numéro de portable : proposez donc de la valeur en échange, par exemple un bonus, un petit cadeau, un bon de réduction… mais quelque chose qui soit effectif immédiatement. Un cadeau différé peut ne pas avoir le même résultat.
Vous pouvez par exemple offrir un apéritif aux personnes qui vous donnent ainsi leur email, qui vous suivent ou vous ajoutent un like sur Facebook… n’attendez pas qu’ils partent de votre commerce pour cela ! Placez le formulaire à remplir ou l’information dans la carte du menu du restaurant, via un petit panneau sur une table, un flyer déposé sur les tables…
Transformer le client en ambassadeur
Il est important de fidéliser vos clients, et de faire en sorte de les transformer en ambassadeurs : un client satisfait qui parlera de vous à son entourage sera le meilleur véhicule de votre image de marque !
Commencez par vous assurer de la qualité de vos produits et de vos services : c’est le gage d’une relation durable et de confiance entre vous et vos clients. Ensuite, lorsque vous avez réussi à convertir vos prospects en clients et à réaliser des ventes, vous pouvez leur proposer de s’engager auprès de vous de différentes manières.
Fidélisez vos clients
Par exemple, vous pouvez proposer des offres de parrainage : pour chaque client qu’un autre client vous amène, offrez un petit avantage au parrain. Créez et entretenez la relation avec vos clients fidèles : faites-leur sentir qu’ils sont des VIP pour vous, qu’ils sont privilégiés et chouchoutez-les, cela contribuera à leur engagement.
Par exemple, proposez-leur des offres spéciales, faites-leur découvrir un produit en avant-première, organisez des ventes privées réservées aux VIP, etc. Organisez une soirée privée dans votre boutique ou dans un autre lieu, pourquoi pas une soirée incentive ? Au cours de cette soirée, annoncez le lancement d’un nouveau produit ou d’une nouvelle gamme, faites des démonstrations, organisez des ateliers participatifs, etc.
Utilisez votre base client pour contacter vos clients et proposez-leurs des offres ciblées grâce aux campagnes de mailing de l’inbound marketing par exemple. Enfin, offrez des cadeaux d’entreprise à vos partenaires et clients les plus fidèles !
Utilisez les programmes d’affiliation
L’affiliation est un autre moyen de fidéliser vos clients : grâce au cashback, ceux-ci peuvent gagner une petite somme ou un petit avantage sur chaque vente réalisée par leur intermédiaire. Ainsi, s’ils conseillent un proche et que ce proche concrétise son achat auprès de vous, le « parrain » sera récompensé. Vous pouvez pour cela utiliser les nombreux programmes d’affiliation proposés sur le net.
L’ambassadeur est une forme de marketing autonome, qui travaille pour vous et qui ne vous coûte rien ! Au contraire, elle renforce votre crédibilité et contribue naturellement à améliorer l’image de votre entreprise. C’est aussi un gage de reconnaissance envers la qualité de vos produits et de vos services : n’oubliez pas de remercier vos ambassadeurs !
Utiliser les communiqués de presse et les stratégies de netlinking
Dans l’idée de gagner en popularité et notoriété, il ne faut pas uniquement se concentrer sur la publicité. Des techniques complémentaires vont venir booster votre référencement naturel, ce qui va directement contribuer à vous faire connaître davantage : ce sont les communiqués de presse et les stratégies de netlinking.
Si les communiqués de presse sont surtout destinés aux professionnels, aux influenceurs et aux journalistes dans le cadre d’actions de communication ponctuelles, le netlinking quant à lui ne créera pas d’articles “pour vous faire de la pub”. Il s’agit d’une technique subtile de manipulation des résultats de recherche, qui propose aux internautes du contenu gratuit se référant à une actualité utile, sous un angle drôle, informatif ou exemplaire.
Publier des communiqués
Les communiqués sont à utiliser dans le cadre d’un lancement de produit ou d’activité, de news, d’une promotion en particulier, etc. Ils trouvent aussi leur utilité pour un rappel d’existence, un appel à un jeu concours ou encore pour l’annonce d’un événement. Mais publier un communiqué pour informer le public de votre événement ne suffit pas : il va falloir répéter le message à des intervalles déterminés, car ce n’est pas parce qu’un prospect voit une publicité qu’il va acheter à ce moment-là… ni retenir toutes les informations.
Ne vous contentez pas de distribuer des flyers une fois ou deux. Sans matraquer vos contacts, ce sont des actions qui seront à compléter par d’autres ou à répéter plusieurs fois, les inscrivant de ce fait dans une stratégie plus globale de communication. On parle à ce moment-là de stratégie multicanale : vous allez communiquez sur plusieurs canaux à la fois afin d’optimiser la propagation de l’information.
Sur internet, l’outil Google News peut venir booster le référencement d’un article : utilisez-le à bon escient pour accompagner la publication de billets relatifs à votre actualité.
Se faire remarquer
Si vous disposez d’une boutique physique, vous avez probablement une vitrine que vous changez régulièrement. Créez des vitrines thématisées pour des événements calendaires ou encore pour soutenir un événement local auquel vous participez, ou encore pour promouvoir une offre spéciale en cours.
La version web de la vitrine, c’est votre site internet : sans changer de logo ni trahir votre identité visuelle, proposez un design alternatif à l’occasion d’une fête calendaire ou d’un événement particulier, par exemple si vous soutenez une équipe sportive ou si vous lancez des promotions spéciales pour le Black Friday.
Une autre façon de se faire remarquer est de travailler sur le storytelling de sa marque. Par exemple, si vous êtes entrepreneur handicapé, vous pouvez jouer sur votre différence pour en faire un atout. En communiquant sur des valeurs qui vous sont chères, vous contribuez aussi à renforcer votre image de marque et à vous rapprocher de votre clientèle ! Attention à bien choisir vos combats cependant, car adhérer à une cause peut avoir des contrecoups inattendus.
Lancer des événements ciblés
Pour améliorer votre notoriété, vous pouvez organiser des événements. A la différence des événements destinés au public ou aux clients, les soirées dédiées aux journalistes, aux blogueurs ou aux influenceurs ont pour but de travailler vos relations existantes, de récolter de nouveaux contacts mais aussi de communiquer sur votre actualité.
A cette occasion, comme pour vos clients, créez un fichier de contacts de journalistes, de blogueurs et autres partenaires qui ont le potentiel de parler de vous. Contactez-les à l’occasion d’un événement que vous souhaitez organiser, et proposez par exemple une soirée apéro avec eux. A cette occasion, vous pourrez leur parler de vos offres, mais également de votre message et de vos valeurs.
Ces personnes ne sont pas des relais de vos publicités : ils vont contribuer à diffuser votre image sur la base d’une actualité, du ressenti que vous leur avez laissé ou encore de la nature de la relation que vous avez nouée avec eux. Il est donc crucial de ne pas leur servir un discours préformaté, mais bien de créer des liens personnalisés avec chacun d’entre eux.
Stratégies de netlinking
Comme expliqué précédemment, vous pouvez utiliser le netlinking pour optimiser votre communication. Il est ainsi possible de proposer de publier des articles invités sur votre site et de publier un article à vous sur d’autres sites, en réalisant des échanges de lien pertinents.
C’est une forme de partenariat sur le net : celui qui reçoit l’article bénéficie d’un contenu intéressant et attractif, ce qui contribue à renforcer la crédibilité de son site, tandis que celui qui a posé son lien reçoit en échange de la popularité, ce qui crédibilise sa page. En accueillant des articles écrits par d’autres, vous « ouvrez » votre page aux autres et élargissez votre univers en créant des partenariats profitables !
On comprend aisément la nécessité de proposer systématiquement un contenu de qualité. Le contraire décrédibiliserait à la fois votre marque et le site hôte qui va accueillir l’article ! Pour un netlinking vraiment efficace, concentrez-vous donc sur la qualité et non sur la quantité. Par exemple, il est important d’échanger des liens de manière logique : l’article devra être accueilli dans une catégorie ou sur un site dont le thème et la sémantique sont liés à votre activité. Vous n’allez pas proposer un article sur la puériculture à un site web qui parle de vendre des voitures… restez cohérent dans le choix des hôtes que vous allez accueillir ou qui recevront vos billets.
Un site qui ne reçoit que peu de trafic sera moins intéressant, même si vous y posez plusieurs liens. D’ailleurs, cette pratique peut contribuer à vous faire repérer par les radars de Google : tâchez de rester discret et subtil : il vaut mieux quelques liens de qualité qu’une grande quantité de liens posés sur des sites sans intérêts.
Campagnes de publicités ciblées : Google Ads et Facebook Ads
Dans toute action de communication, la campagne de publicité est un levier essentiel. Si les habitudes des consommateurs ont changé, et que le mode de consommation a évolué, faire de la promotion reste très efficace. Aujourd’hui, on parlera davantage d’inbound marketing ou marketing entrant comme vu précédemment, au contraire de l’outbound marketing qui consistait à expédier son message aux quatre vents en espérant toucher sa cible. Les régies publicitaires permettent désormais de cibler très précisément une campagne de publicité, en particulier sur le moteur de recherche Google et sur le célèbre réseau social Facebook.
Déterminer les objectifs
Dans un premier temps, il est important de déterminer des objectifs précis pour sa campagne : en se basant sur le buyer persona établi en amont, quel but doit poursuivre l’action marketing ? S’agit-il de se faire connaître en général, de rappeler son existence, ou de communiquer sur un élément précis comme une promotion ou un événement en particulier ? Selon les cas, le canal emprunté, le message et le levier d’action marketing utilisé seront différents.
Chaque action marketing doit en effet être ciblée pour espérer un maximum de retour sur investissement. Car la publicité n’est pas gratuite (ce cas est plutôt rare) : exemple avec une campagne de mailing où il faut viser un taux de réception de 100% (que le mail ne finisse pas dans les spams), établir quel taux d’ouverture on espère (combien de personnes vont ouvrir l’email), combien vont cliquer sur le lien contenu par le mail et enfin, combien seront converties, c’est-à-dire qu’elles concrétiseront l’acte d’achat ou la validation du code promo par exemple. En général, pour une campagne de mailing, on table sur 20% d’ouverture et 1 à 2 % de clic… ce qui vous laisse imaginer le taux de conversion derrière.
Vous ne pouvez pas espérer un taux maximal de réussite en envoyant le même email de promotion à toute une liste de contacts, quel que soit leur degré d’engagement dans votre tunnel de conversion. C’est la même chose pour un spot radio, une campagne par sms, de la distribution de flyers ou la diffusion d’un encart publicitaire sur Google. Il convient donc de cibler très précisément quel message envoyer à qui, quand, et surtout par quel biais !
Grâce à internet et à des logiciels dédiés, vous pouvez par exemple paramétrer une campagne de mailing qui vise exclusivement les paniers abandonnés par les clients au bout d’un temps déterminé, ou encore les prospects qui ont visité plusieurs pages de produits bien précis, situés dans une tranche d’âge bien précise à une période de l’année bien précise, etc.
Si vous distribuez des flyers, tâchez de le faire à un moment propice comme lorsque les gens patientent dans une file d’attente, et ajoutez une plus-value au support comme un code promotionnel sur présentation. Vous aurez plus de chances que le message soit lu, même si le taux de conversion restera extrêmement faible.
Adapté à Google ou à Facebook, le ciblage se fera sur des critères d’âge, de revenu, de localisation, mais également sur des recherches similaires que ces internautes ont réalisé, de centres d’intérêts qu’ils ont ou d’un intérêt qu’ils ont marqué pour tel type de produit ou service.
On comprend donc aisément l’importance de disposer de metrics très précises sur le parcours des visiteurs sur son site, afin d’en tirer ensuite des informations pertinentes. S’il n’est pas toujours possible de faire de telles analyses sur un site web ou dans sa boutique en vue de lancer une campagne de marketing ciblé, il est possible de recourir à des régies publicitaires au ciblage précis et puissant comme Google Ads et Facebook Ads.
Déterminer le budget
La deuxième chose à faire après les objectifs, c’est de réfléchir à quel budget vous souhaitez investir pour cette campagne. Selon le but à atteindre, quel retour sur investissement souhaitez-vous obtenir ? Attirer plus de visiteurs, réaliser plus de ventes, faire connaître un produit ? Il faudra mettre ces objectifs en balance avec le taux de conversion espéré, ainsi que le prix des supports de communication et surtout, le coût des campagnes de marketing pour déterminer si l’action sera rentable ou non.
Il ne sert à rien de dépenser des fortunes en marketing si vous n’arrivez pas à toucher suffisamment de membres de votre cible : la proportion de leads qualifiés est hasardeuse et trop faible. C’est pourquoi il convient de recourir au marketing ciblé, qui va certes réduire la portée de votre communication, mais bien mieux la diriger, vers des oreilles qui sont déjà prêtes à recevoir votre message : ces leads qualifiés sont bien plus à même de se transformer en clients, ce qui rend ce type de campagne plus efficace et plus rentable.
En général, les régies comme Google Ads et Facebook Ads fonctionnent par coût au clic sur des bannières publicitaires, dont le prix va varier en fonction de la portée du ciblage désiré (local, régional, etc.). Faites donc attention, car le prix d’une campagne Facebook Ads peut très vite grimper.
Cibler précisément sa campagne
Vous pouvez désormais établir une cible extrêmement précise, et qui entre parfaitement dans la description du persona que vous avez établi au lancement de votre entreprise. Ainsi vous pouvez choisir de ne cibler que les hommes, de 24 à 26 ans, étudiants, locataires, résidant dans une zone géographique située à moins de X mètres de votre commerce et ayant tapé au moins une fois la requête « acheter aspirateur » sur Google durant le mois dernier ! Permettant de cibler au plus fin, cet outil de communication peut donc être extrêmement puissant, à condition d’être bien utilisé.
Les publicités Google Ads et Facebook Ads s’afficheront par le biais de bandeaux ou d’encarts uniquement aux internautes qui entreront dans votre définition. Le risque de vous adresser à des personnes qui ne sont pas intéressées du tout par votre marque est donc réduit. Attention toutefois avec Facebook Ads, car la majeure partie de son public est là pour se distraire et non pour faire du shopping : la publicité peut vite être perçue comme indésirable.
Importez votre liste de contacts soigneusement collectés en amont ou choisissez de « créer » une audience avec les paramètres de ciblage des régies publicitaires !
Il conviendra de rédiger ensuite son message promotionnel en choisissant avec soin ses mots-clés, en ciblant un public bien particulier (c’est plus facile puisque vous le connaissez !) et surtout en plaçant un appel à l’action au sein du message, comme par exemple un lien vers une page de vente. C’est le moment de personnaliser à fond votre message, celui-ci n’en sera que mieux reçu, au contraire d’une publicité générique qui doit tomber au bon moment et sur la bonne personne pour espérer faire mouche.
Proposez du concret : une réduction, une remise, un avantage qui seront autant de leviers supplémentaires pour inciter les prospects à cliquer sur le lien que vous leur proposez. Plus vos destinataires vont cliquer sur les bannières de publicité ciblée, plus vous avez de potentiel pour augmenter votre taux de conversion : c’est là tout l’avantage de la campagne ciblée.
Analyser les retombées
Mais la campagne publicitaire ne s’arrête pas là. Il faut absolument analyser les retombées de cette action marketing, afin de déterminer si les objectifs ont été remplis, si l’action a été rentable, et surtout décider si ce mode de communication vous convient pour de futures campagnes.
En proposant un code promo par exemple, vous avez la possibilité de faire du « tracking », c’est-à-dire d’analyser combien de personnes ont effectivement utilisé le code reçu à la suite de la campagne, et ainsi de calculer les retombées concrètes de celle-ci.
Les outils tels que Google Ads et Facebook Ads vous informent du taux de clic sur votre campagne en cours, ce qui peut vous aider à déterminer si le ciblage a été efficace.
Analysez si la campagne a été une réussite ou un échec : essayez de déterminer quelles étapes de la stratégie de communication semblent être en cause, que cela soit positif ou négatif. Est-ce le support qui n’était pas adapté ? Le message lui-même qui n’était pas assez intéressant ? Est-ce la période qui ne convenait pas ? Votre site était-il suffisamment fluide ce jour-là ? Ou encore, le ciblage était-il trop vague, ou ne correspondait pas réellement à la cible de votre produit ? Était-ce à cause de la durée de la campagne ? etc.
En récoltant toutes ces données et en les examinant de manière approfondie, vous serez plus à même de mieux paramétrer vos prochaines campagnes, et de les cibler de plus en plus finement jusqu’à obtenir un taux de conversion vraiment intéressant pour le coût investi. Dans tous les cas, vous aurez amélioré (au moins un peu) votre visibilité !
Enfin, même si vos prospects n’ont pas concrétisé l’acte d’achat sur votre site, essayez de garder le contact avec eux : un prospect peut à tout moment se transformer en lead. Vos produits les intéressent, mais peut-être n’était-ce pas le bon moment pour eux, ou bien quelque chose les a empêché d’acheter. Comprendre à quel endroit ou moment ils ont « bloqué » est crucial : ce sera une excellente occasion de revenir vers eux un peu plus tard en leur proposant une offre spécialement adaptée !
Pour conclure, on peut dire que le travail sur la visibilité d’une marque se fait tout au long de la vie de l’entreprise. A chaque instant, tout peut être prétexte à une campagne marketing : avec la bonne stratégie de communication, les événements liés à l’entreprise deviennent autant d’occasions de se faire connaître et d’optimiser sa visibilité. Promouvoir sa marque, quelle que soit la façon que l’on a de le faire, ce n’est jamais vraiment du temps perdu. Par contre, il est possible de le faire de façon plus raisonnée et plus efficace avec des actions ciblées et la bonne stratégie : on se disperse moins et on concentre ses efforts afin d’obtenir un maximum de rentabilité !