Gestion d’un CSE : ce qu’il faut savoir

Dans une entreprise, il est important d’avoir des représentants du personnel pour assurer au mieux l’épanouissement professionnel. C’est en partie le rôle des CSE. Vous allez comprendre que cette instance est très importante au sein d’une entreprise. Découvrez dans cet article de quoi il s’agit exactement et les différentes modalités de mise en place et de gestion d’un CSE.

Qu’est-ce qu’un CSE ?

Vous les connaissiez peut-être plus communément sous le nom de CE, DP ou encore CHSCT. Pour simplifier la compréhension, nous dirons simplement qu’un CSE est le système qui a remplacé toutes ces anciennes instances visant à représenter le personnel d’une structure.

En effet, le renouvellement des mandats a été soumis aux “Ordonnances Macron” qui ordonnaient la mise en place d’un CSE. Autrement dit, son champ d’intervention est plus large qu’un Comité d’Entreprise puisqu’il comprend toutes les autres délégations du personnel. Il a donc pour mission d’agir comme son prédécesseur en incluant un rôle de médiateur pour défendre les droits des salariés.

La gestion d’un CSE avec une billetterie

Quand le Comité Social et Économique (CSE) est en activité au sein de l’entreprise, il est important de penser à sa gestion. N’oublions pas que son rôle est de favoriser l’épanouissement, mais aussi l’intégration professionnelle.

Dans cet objectif, la billetterie d’un CSE est de mise. Elle permet de proposer aux salariés des offres exclusives. La dématérialisation de celle-ci est aussi un précieux avantage. Grâce à elle, il est possible de gérer en quelques clics les avantages des bénéficiaires. Ces derniers y trouvent aussi de nombreux atouts, comme le fait de pouvoir gérer à distance leurs droits.

Pour les deux partis, c’est aussi un gain de temps indéniable. Les démarches sont facilitées grâce à des plateformes intuitives pensées pour l’expérience utilisateur.

Comment mettre en place un CSE ?

La législation stipule qu’un Comité Social et Économique doit être mis en place obligatoirement dès lors qu’une entreprise comporte plus de 11 salariés pendant 12 mois consécutifs. En dessous, ce n’est tout simplement pas possible.

Le CSE doit faire l’objet d’élections dont l’encadrement est très strict. Il est nécessaire de les organiser tous les 4 ans. En premier lieu, il va falloir avertir toutes les organisations syndicales de l’instauration des élections. Il faudra ensuite les convier. L’étape suivante sera d’entamer la procédure de négociation de l’accord préélectoral. Une fois ceci fait, il faudra passer à l’écriture des listes électorales.

Il faut savoir que lors d’une élection d’un CSE, il y a deux tours : le premier concerne les listes des candidats des organisations syndicales. Après un laps de temps de 15 jours, le second tour peut avoir lieu. Celui-ci est ouvert à toutes les candidatures.

Ensuite, il faut clôturer le scrutin et passer au dépouillement. Il fait l’objet d’un procès verbal, qui permet d’afficher les résultats.

Gestion des conflits au sein d’un CSE

Comme dans toute instance, le CSE n’est pas à l’abri des conflits. C’est par ailleurs souvent le cas dans les systèmes à caractère sociaux. Plusieurs mots d’ordre s’imposent alors : bienveillance, ouverture d’esprit et tempérance. La liste est, bien entendu, non exhaustive.

L’anticipation est aussi de mise : il ne faut pas attendre qu’une tension ne se transforme en conflit. Il est nécessaire de régler les problèmes le plus tôt possible. Favoriser la discussion est aussi très important. En effet, vous n’êtes pas sans savoir que taire ses contrariétés ne fait qu’amplifier la mauvaise ambiance d’un groupe.

Revenons à la raison d’être d’un CSE : l’intérêt général. Considérant cela, il ne faut jamais tenir pour acquis l’épanouissement du personnel. Par ailleurs, il est nécessaire et même indispensable que les élus mettent de côté leurs desseins s’ils ne servent pas la structure. En effet, il est tentant de mener de front ses propres combats lorsque l’on fait partie d’une telle instance. Pourtant, c’est contre-productif et cela nuit à l’intérêt du groupe.

Afin de nourrir l’intérêt du plus grand nombre, il est important d’établir en amont un cheminement cohérent des actions à opérer. En ayant à l’esprit un projet qui tient la route, on laisse moins la place à l’individualité pour privilégier le groupe.

Dans certains cas, il peut être judicieux de prévoir une formation du CSE en gestion de conflits. Il existe de nombreuses structures qui proposent ce service afin d’anticiper toute situation désagréable, voire ingérable.

La gestion d’un Comité Social et Économique ne s’improvise pas. Son rôle est d’une importance capitale au sein d’une entreprise, c’est pourquoi il faut s’assurer que celui-ci fonctionne bien. Il doit répondre aux attentes des électeurs. La cohésion d’équipe ne doit pas être une option, mais une norme. Il en va de la réussite des projets envisagés, mais aussi de l’intérêt de tous les salariés. S’il y a une chose à retenir, c’est que la satisfaction de ces derniers est primordiale. En effet, aujourd’hui, nous savons d’expérience que la culture d’entreprise ne doit plus être mise de côté. Elle constitue l’un des facteurs principaux de performance, mais aussi de l’épanouissement.