Définition : Workaholic
Le terme workaholic, plus précisément workaholism, est apparu dans les années 70, dans les écrits du psychologue américain Wayne Edwards Oates.
Qu’est-ce qu’un workaholic ?
Souvent appelée boulomanie ou ergomanie, le workaholism, également orthographié workaholisme, est tout simplement une addiction au travail. Un workaholic est donc un salarié ou un entrepreneur accro à son travail et qui n’a plus aucune notion du temps.
Les symptômes de cette addiction au travail sont plus ou moins similaires à une dépendance à l’alcool ou à la drogue. En effet, le workaholic peut ressentir un manque en fin de journée ou durant ses jours de congé.
Chez les salariés, le workaholism peut être causé par plusieurs facteurs :
- Objectifs particulièrement exigeants
- Politique d’entreprise encourageant les heures supplémentaires, etc.
Quelles sont les conséquences du workaholism ?
Un workaholic est soumis à des risques de dépression plus élevés que les autres salariés, en raison de son addiction au travail. Dans certains cas, il peut également ressentir un sentiment de mal-être, mais également un sentiment de culpabilité, surtout à après le travail ou durant ses jours de congé.
Outre la dépression et les sentiments de mal-être et de culpabilité, les workaholics sont soumis à des risques de burn-out particulièrement élevés et peuvent subir des troubles musculo-squelettiques plus ou moins graves, en raison des longues sessions de travail.
Pour prévenir ou soigner cette addiction, un suivi des salariés par le médecin de travail est nécessaire, afin de détecter rapidement les symptômes et d’apporter les solutions les mieux adaptées.
De son côté, le manager doit mettre en place des règles et des outils adaptés pour permettre aux salariés de se déconnecter de leur travail, quand il le faut.