Définition : Comptabilisation à l’avancement
La comptabilisation à l’avancement est une méthode de comptabilisation de travaux de longue durée préconisée par le PCG (Plan Comptable Général). Elle est également la seule méthode reconnue et autorisée par les normes IFRS.
Qu’est-ce que la comptabilisation à l’avancement ?
Contrairement aux travaux classiques, ceux de longue durée nécessitent certaines méthodes spécifiques de comptabilisation. En effet, dans le cadre de la réalisation d’un contrat de travaux de longue durée, certains exercices enregistrent de lourdes charges, tandis que d’autres enregistrent d’importantes recettes.
Pour l’estimation des travaux, le PCG recommande la méthode de la comptabilisation à l’avancement, dans la mesure où elle respecte le principe de rattachement des produits au résultat, mais également le principe de prudence.
Comme son nom l’indique, la comptabilisation à l’avancement permet de comptabiliser le chiffre d’affaires réalisé par une entreprise selon l’avancement des travaux.
À titre d’information, l’article 380-1 du plan comptable général définit les travaux de longue durée comme des travaux dont l’exécution nécessite au minimum 2 exercices comptables, tels que :
- La construction d’usine
- La construction de ligne de métro
- La construction de centrale, etc.
La comptabilisation à l’avancement : principe
La comptabilisation à l’avancement permet de calculer le chiffre d’affaires d’une entreprise, quelle que soit sa marge prévisionnelle (bénéficiaire ou déficitaire).
Chaque année, à la fin d’un exercice, une partie du CA de l’entreprise est prise en compte, selon le taux d’avancement des travaux. Ce taux est évalué en fonction du coût total du projet.
Pour calculer la fraction du chiffre d’affaires enregistrée, il faut donc multiplier le chiffre d’affaires total par le taux d’avancement du projet.
Dans certains cas, il est possible d’opter pour une autre méthode de comptabilisation, à savoir la comptabilisation à l’achèvement. Cette méthode consiste à évaluer le chiffre d’affaires à la fin des travaux. Elle est plus facile à mettre en œuvre que la comptabilisation à l’avancement, mais elle n’est pas autorisée par les normes IFRS.