Définition : Plan d’épargne en actions

Pour investir et fructifier un capital, de nombreuses solutions s’offrent aux particuliers telles que le PEA, ou plan d’épargne en actions.

Qu’est-ce qu’un plan d’épargne en actions ?

Un plan d’épargne en actions est un produit d’épargne permettant aux particuliers d’investir dans des titres, notamment des actions, d’entreprises situées en Europe.

Pour ouvrir un plan d’épargne en actions, il faut être majeur et être domicilié fiscalement en France. À l’instar du Livret A, la législation en vigueur interdit l’ouverture de plus d’un PEA par personne.

Un couple pacsé ou marié peut ouvrir deux plans d’épargne en actions, à savoir un par conjoint. Un enfant majeur encore rattaché au foyer fiscal de ses parents peut également ouvrir un PEA. Toutefois, le total des versements est limité à 20 000 €, jusqu’à ce qu’il ne soit plus rattaché au foyer fiscal de ses parents.

Pour information, la durée d’un plan d’épargne en actions est généralement de 5 ans. Après 5 ans, il est possible de convertir le PEA en rente viagère ou d’opter pour le versement d’un capital.

Ce produit d’épargne est surtout destiné aux personnes désireuses de préparer leur retraite. Sa souscription peut être réalisée auprès :

• D’une banque
• D’une caisse d’épargne
• D’une société de bourse
• D’une compagnie d’assurance
• D’une agence de la Banque postale

Quels sont les différents types de PEA ?

Il existe trois types de PEA :

• Le plan d’épargne en actions classique bancaire dont le plafond des versements est limité à 150 000 €
• Le plan d’épargne en actions classique assurance qui est un contrat de capitalisation en unités de compte avec un plafond similaire au PEA classique bancaire (150 000 €)
• Le PEA-PME, pensé pour financer les petites et moyennes entreprises. Le plafond des versements de ce type de plan d’épargne en actions est de 250 000 €

Tout PEA est constitué :

• D’un compte en espèces
• D’un compte titre

Après 5 ans, le détenteur d’un plan d’épargne en actions bénéficie d’une exonération d’impôt sur le revenu. Toutefois, il doit toujours s’acquitter des prélèvements sociaux, dont le taux est fixé à 17,5%.