Comment sécuriser vos transactions commerciales ?
Votre activité, comme toutes les autres, n’est jamais pleinement à l’abri des menaces qui augmentent proportionnellement à l’envergure de votre enseigne. Dans le cadre des transactions commerciales, la prudence est toujours de mise, car les non-paiements par des clients peuvent être catastrophiques pour votre chiffre d’affaires. Diverses solutions sont à votre disposition pour éviter de mettre la clé sous la porte ou de devoir subir les conséquences de créances non recouvrées. De la souscription d’une assurance-crédit à la vérification de la solvabilité de vos clients, faisons le point ensemble sur la sécurisation de vos transactions.
Table des matières
Souscrivez une assurance-crédit pour entreprises pour sécuriser vos transactions
L’assurance-crédit permet à votre entreprise d’assurer votre poste client et lui assure, avec le temps, une certaine rentabilité. En plus de faciliter l’accès au financement, la garantie financière qu’elle procure favorise la structuration de votre enseigne. Les possibilités de sécurité et de programmes sont nombreuses, d’où l’intérêt de comparer plusieurs propositions.
Généralités sur l’assurance-crédit et avantages
Le système de l’assurance-crédit vous permet, en tant qu’assuré, de vous protéger contre le risque de défaillance causé par les transactions commerciales à crédit et les comptes en attente de recouvrement. Il garantit et contrôle l’insolvabilité du débiteur lorsqu’une transaction est effectuée avec un report du règlement. Dans le cas où le client ne règlerait pas la facture, cette sauvegarde protège la créance de votre entreprise. Cela s’applique en général à la faillite de l’acheteur ainsi qu’aux risques politiques et s’étend à d’autres causes de défaut de paiement.
Dans la plupart des cas, les assureurs crédit sont en mesure de couvrir jusqu’à 95 % du crédit. Pour trouver l’offre qui répond aux besoins de couverture de votre entreprise, nous vous encourageons à utiliser un comparateur d’assurance-crédit afin d’avoir tous les éléments en main pour arrêter votre choix. Une police qui assure vos créances clients vous permet de protéger immédiatement votre solde et de garantir votre trésorerie. Une stabilité à court, moyen et long terme est en outre offerte par cette sécurité. En plus d’indemniser vos pertes, cette assurance vous donne la possibilité d’accéder en toute sécurité à d’autres marchés.
Pour la couverture, on tient compte de l’expérience de l’assureur, du secteur, de l’aversion pour le risque, du type de client débiteur et des marchés de destination. Elle est axée sur un niveau de sous-traitance plus ou moins grand en matière de gestion des comptes débiteurs concernant la prévention des problèmes, l’encaissement d’impayés et la compensation des pertes.
Le fonctionnement de l’assurance-crédit pour entreprise
L’assurance-crédit pour entreprise vous protège contre les pertes occasionnées par les factures impayées. La majorité des sociétés optent pour cette solution, car elle se démarque par la garantie des créances commerciales, mais aussi celle des clients. Dès que vous aurez donné votre accord de garantie sur un client, l’assureur crédit le surveillera en permanence. L’assureur est en outre en droit de modifier la garantie attribuée sur les encours d’un client en cas de changement de sa santé financière ou de sa pratique de règlement vis-à-vis de ses fournisseurs.
Votre entreprise est protégée contre les non-paiements probables grâce à la garantie qui vous indemnise sur la base de l’accord de garantie préalable. Vous percevez la somme non réglée à hauteur d’un pourcentage qui varie en fonction des contrats. Généralement, il se situe entre 60 et 90 % de créances impayées. Vous trouverez cependant des contrats qui prévoient, sous certaines conditions, une indemnisation jusqu’à 95 ou 100 %. Pour finir, sachez que la garantie peut être réduite voire supprimée et dans tous les cas, l’assureur-crédit est tenu de vous en informer.
Sécurisation de vos transactions : vérifiez la solvabilité de vos clients
Réaliser une enquête de solvabilité est un bon moyen de réduire le risque client d’une part et de vous renseigner sur la fiabilité d’un futur client ou d’un fournisseur. Par ailleurs, un contexte économique tendu nécessite de prendre connaissance des détails susceptibles de causer des déconvenues dans l’optique d’anticiper les risques potentiels. En votre qualité de chef d’entreprise, vous devez connaître votre environnement ainsi que les acteurs avec lesquels vous collaborez.
L’investigation dans un cadre commercial
Dans le cadre de la sécurisation de vos transactions commerciales, vérifier la solvabilité des clients est très utile. Vous pouvez notamment confier cette tâche à des professionnels qui se chargeront de se renseigner pour vous sur votre partenaire commercial. Il vous aidera également dans la réduction du risque client et vérifiera les informations déjà en votre possession concernant ce dernier. Externaliser le travail d’investigation vous permet en outre de profiter d’un service de localisation de vos débiteurs. Les spécialistes s’occuperont également de rechercher les adresses dans le cadre d’une assignation ou autre.
Avant de vous lancer dans une collaboration avec un nouveau client/partenaire, avant de racheter ou de reprendre un business, vous devez absolument disposer des renseignements nécessaires pour savoir à qui vous avez affaire. Avant toute signature de contrat également, il est primordial de contrôler certains éléments essentiels. Outre l’identité complète de la société, les noms des actionnaires et ceux des dirigeants, renseignez-vous également sur son appartenance ou non à un groupe, ses effectifs et ses procédures collectives. Les bilans, comptes de résultat, scoring, liens capitalistiques et privilèges de l’URSSAF et Trésor sont autant de données importantes à consulter. Ces informations sont disponibles auprès de l’INPI, des greffes des tribunaux de commerce, du RCNS, de l’INSEE et du répertoire SIRENE.
Faites le point sur la santé financière de vos fournisseurs
Il convient de noter l’importance de choisir judicieusement vos partenaires commerciaux (fournisseurs, clients, prospects) en vous informant au préalable sur leur santé financière. Ainsi, vous connaîtrez les critères ainsi que les données supplémentaires pour déterminer les risques encourus si vous accordez des délais de paiement ou des crédits à vos clients. L’étape de la vérification de la santé financière de vos fournisseurs vise également à vous assurer de leur solvabilité. Sur la toile, vous trouverez plusieurs sites qui proposent de réaliser pour vous une analyse financière rapide de l’enseigne qui vous intéresse. Vous obtiendrez certaines informations gratuitement, mais des analyses personnalisées vous fourniront des résultats plus précis en fonction de votre niveau d’exigence.
Selon les résultats de l’analyse financière, vous aurez connaissance des performances de l’entreprise, de son niveau de croissance, de son taux d’endettement et de sa rentabilité. Par la suite, ces éléments vous aideront à décider si vous souhaitez ou non travailler avec l’enseigne concernée. On recense trois catégories de situations : saine, à surveiller et périlleuse. La situation de l’entreprise est saine lorsque son niveau d’activité est maintenu et elle est à surveiller si l’élaboration d’une nouvelle stratégie est nécessaire ou si des mesures de redressement sont envisageables. Sa situation est périlleuse si l’on peut envisager d’importantes difficultés de trésorerie pouvant engendrer un risque de faillite.
Assurance-crédit et couverture de la solvabilité des clients
Nous avons vu l’importance de vérifier la solvabilité de vos clients et celle de la souscription d’une assurance-crédit. Cette dernière couvre le règlement d’une dette non contestée qui résulte d’une transaction commerciale. Il convient de noter qu’elle couvre uniquement le risque de non-paiement et non l’ensemble des risques en lien avec le commerce.
Les raisons d’avoir recours à l’assurance-crédit
Les raisons d’avoir recours à l’assurance-crédit pour entreprises sont nombreuses et justifiées. Vous transférez le risque de non-paiement à votre assureur et vous atténuez les soucis de concentration des risques des acheteurs. En atténuant le risque de non-versement, cette solution réduit la volatilité des bénéfices ainsi que du bilan. Vous accédez en outre aux prêts, mais également aux conditions de crédit des institutions financières et des banques. Sachant que les créances d’une entreprise représentent près de 40 % de ses actifs, elles sont protégées. Pour finir, l’assurance-crédit pour entreprise vous permet d’étendre les conditions de délai de paiement, mais aussi de booster les ventes et la rentabilité.
L’assurance-crédit pour des transactions sécurisées
Votre entreprise fait face à des créances douteuses en cas de non-règlement de marchandises livrées avec des délais de règlement à vos clients. La souscription d’une assurance-crédit couvre dans ce cas précis les ventes sur le marché intérieur ou à l’extérieur ou la combinaison des deux. Cette assurance couvre le risque de non-règlement causé par l’insolvabilité de l’acheteur ou par ses retards de versement sur une période assez longue.
Pour le cas des acheteurs à l’exportation, la couverture du risque politique existe. Elle est valable lorsque les omissions ou les actes d’un État étranger empêchent la remise du produit au vendeur ou la livraison des marchandises à l’acheteur. L’intégralité des polices est tarifée en fonction d’un taux fixe convenu avant que la police d’assurance entre en vigueur. Le taux déterminé s’applique par la suite à toutes les transactions avec les acheteurs assurés pendant toute la durée du contrat. Le montant de la prime est calculé en multipliant par le taux fixe la valeur des ventes assurées.
Des frais doivent également être payés pour chaque émission de limite de crédit dans le cadre du contrat. Pendant le recouvrement d’une créance en souffrance, le titulaire de la police peut se voir demander une contribution aux frais de justice à hauteur du pourcentage non assuré de l’assurance. La couverture va généralement jusqu’à 95 % de la dette et le pourcentage restant, appelé « partie non assurée », est conservé par l’assuré.