Métiers et formations

Comment est défini le salaire d’un pompier ?

Par Marc , le 25 juin 2021 , mis à jour le 22 juin 2023 - 9 minutes de lecture
Pompier

Chaque année, des milliers d’hommes et de femmes s’engagent à sauver des vies. Après quelques formations, ils deviennent des protecteurs civils qui assurent la sécurité en cas d’accidents comme les inondations, accidents de la route, pollutions, etc. Leur mission consiste à protéger l’environnement, les biens et les personnes, à lutter contre les nombreux périls. Les pompiers ou sapeurs-pompiers sont des fonctionnaires qui agissent avec vocation au service de notre société. Ils exercent un métier et emploi à risques, mais avec un salaire satisfaisant.

Qu’est-ce qu’un sapeur-pompier ?

Le travail du sapeur-pompier peut être exercé sous trois statuts différents : les sapeurs-pompiers militaires, les sapeurs-pompiers professionnels et les sapeurs-pompiers volontaires.

À Paris, les pompiers militaires sont recrutés par l’Armée de Terre. Ils défendent la capitale et les 124 communes dans les départements limitrophes comme les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne ou Seine-Saint-Denis.

À Marseille, les pompiers militaires qui interviennent en particulier sur les installations de la Marine et le sauvetage en mer. Ils peuvent être affectés dans les unités d’instruction et d’intervention de la sécurité civile.

Sur le reste du territoire, ce sont uniquement des sapeurs-pompiers civils qui dépendent des collectivités locales qui interviennent en cas d’accident ou d’incendie. Parmi eux, on distingue les pompiers professionnels et les volontaires.

Les sapeurs-pompiers professionnels sont des fonctionnaires territoriaux qui assurent la structure des Services départementaux d’incendie et de secours ou SDIS. Ils exercent leur métier avec un service de 24 h ou de 48 h pour pouvoir intervenir à tout moment. Mais sachez que ce travail en permanence est dédommagé par un système de repos.

Concernant le métier des sapeurs-pompiers volontaires, ils exercent leur mission à temps partiel, en parallèle avec leur propre métier ou emploi, c’est-à-dire qu’ils ont deux emplois. Dans ce cas, ils doivent organiser leur emploi du temps pour pouvoir se libérer en cas d’alerte. Ces volontaires peuvent ensuite participer aux tours de garde ainsi qu’aux entraînements.

Les sapeurs pompiers et leurs missions

Les missions d’un sapeur-pompier

Même s’il existe plusieurs statuts, les missions d’un sapeur-pompier restent identiques. Lorsqu’il y a un incendie, les pompiers sont les premiers arrivés sur les lieux. Ils doivent évacuer les personnes et travailler ensuite la circulation. Le but c’est d’éteindre le feu le plus tôt possible à l’aide de différents équipements : lance d’incendie, citerne d’eau, etc. Les sapeurs-pompiers interviennent également dans tous les accidents techniques qui surviennent dans les manufactures et autres installations. Ces incidents comme les inondations, des brûlures, des malaises, des pannes d’ascenseurs et des fuites de gaz ou d’eau, etc.

Les sapeurs-pompiers ne peuvent pas ignorer les feux de forêt, car ils doivent assurer la protection de l’environnement. Ils sont aussi liés aux catastrophes naturelles telles que les tremblements de terre, les tempêtes… c’est-à-dire qu’ils interviennent beaucoup plus sur les opérations de secours. Parfois, ils sont chargés à entretenir leur matériel et leurs véhicules. Quelle que soit l’intervention, un sapeur-pompier doit être prêt le jour comme la nuit.

Combien gagne un sapeur-pompier volontaire ?

En moyenne, un sapeur-pompier volontaire reçoit entre 30 000 à 35 000 euros par an. Mais ce salaire varie énormément en fonction de l’ancienneté et du statut du pompier. Les sapeurs-pompiers reçoivent des indemnités horaires en fonction de leur grade (sapeur, caporal, sous-officier ou officier) et de leurs interventions. Ces indemnités ne sont pas imposables et s’établissent de 7,83 à 11,77 euros. Sachez que les vacations des sapeurs-pompiers volontaires peuvent être majorées pendant les jours fériés, mission de nuit ou jour de dimanche. Les sapeurs-pompiers volontaires reçoivent une prestation de fidélisation et de reconnaissance.

Après la procédure de la cession d’activité, la prestation se fait sous forme de rente annuelle, versée à partir de 55 ans. Le montant de la rente peut augmenter selon l’ancienneté du sapeur-pompier. À titre d’exemple, la nouvelle prestation de fidélisation et de reconnaissance (arrêté du 15 juin 2020) s’élève entre 970,88 à 976,53 euros après 25 années d’ancienneté.

Les sapeurs-pompiers volontaires peuvent effectuer de nombreuses gardes et astreintes, et ces horaires sont assez flexibles. Dans ce cas, il reçoit une indemnisation spécifique. Cependant, il faut se renseigner auprès de la caserne de votre ville. L’application de l’emploi offre également des droits au titre du compte d’engagement citoyen. La durée minimale de l’engagement est de 5 ans, lors d’une acquisition de 200 à 240 euros sur le compte personnel. Depuis le 1er janvier 2019, ce dernier est crédité en euros, mais non plus en heures.

Quel est le salaire d’un sapeur-pompier professionnel ?

Les salaires des sapeurs-pompiers professionnels comprend un traitement indiciaire. Ils reçoivent une indemnité de résidence, un supplément familial de traitement et des indemnités spécifiques. Les sapeurs-pompiers professionnels reçoivent entre 1500 et 4 500 euros bruts par mois. Pour eux, le salaire est appelé « traitement », car ce sont des fonctionnaires. Celui-ci est donc varié selon le grade et l’échelon du pompier, lors des heures supplémentaires et primes de qualification. Ils bénéficient d’un régime indemnitaire particulier, à propos des risques que comporte leur métier ou emploi. Pendant un an d’entrée en poste professionnel, l’indice est de 327 points. Le montant correspondant se calcule en multipliant cet indice par une valeur qui constitue la base de la rémunération. Mais celui-ci est accompagné par d’autres ingrédients complémentaires. Si le pompier réalise des 4 heures supplémentaires dans un mois, cela permet d’augmenter son traitement de 52,72 à 54,39 euros.

Si le sapeur-pompier professionnel n’est pas logé à la caserne, il peut recevoir une indemnité de logement de 11 %. S’il a effectué une contrainte supplémentaire, il peut bénéficier d’une prime d’astreinte pour toute une semaine. Le sapeur-pompier professionnel bénéficie d’une indemnité de responsabilité, dont le taux change de 6 à 34 % selon le grade. En début de carrière, le sapeur percevra ensuite un traitement par mois. Une indemnité de feu doit également être versée pour un taux de 19 %.

Pour information, en plus de leur salaire de base, les pompiers bénéficient souvent d’un ensemble d’avantages sociaux qui peuvent améliorer considérablement leur rémunération globale. Cela inclut généralement des régimes de retraite, des prestations de santé, une assurance vie, et parfois, des programmes d’aide à l’éducation.

En France, les pompiers professionnels, en tant que fonctionnaires, ont droit à une retraite par répartition. Les sapeurs-pompiers volontaires, quant à eux, peuvent bénéficier d’un système de rente sous certaines conditions. Ces avantages, bien que non monétaires, représentent une part importante de la rémunération globale et jouent un rôle crucial dans l’attrait du métier de pompier.

Les formations nécessaires pour devenir sapeur-pompier

Avant de s’engager, il faut d’abord commencer comme sapeur-pompier volontaire. La formation pour devenir sapeur-pompier doit être assurée par les Services départementaux d’incendie et de secours (SDIS). Cette procédure est très importante pour connaitre les besoins en cours et respecter les différentes sortes de conditions. À l’âge de 16 ans (au minimum), vous pouvez vous inscrire en tant que volontaire. Comme les autres emplois, il est obligatoire d’avoir un casier judiciaire vierge, d’avoir réalisé sa journée d’appel militaire et de remplir toutes les conditions médicales et physiques. Pour un niveau bac +2, vous pouvez accéder au grade de lieutenant et pour un niveau bac +3, vous pouvez accéder au grade de capitaine.

Les sapeurs-pompiers professionnels passent sur un concours externe au sein du SDIS. Pour vous inscrire, vous devez avoir 18 à 25 ans, être titulaire d’un brevet ou d’un CAP, avoir réalisé un service et avoir une taille de 1,60 m au minimum. Après le niveau bac +2, les lauréats suivent une formation de 10 semaines réparties sur 18 mois. Et après avoir obtenu le concours, une formation initiale et sur terrain est dispensée.

Concernant les formations des sapeurs-pompiers militaires, ils doivent en particulier posséder un diplôme scolaire. Ils sont tenus à satisfaire à un entretien de motivation et à des examens psychotechniques. Si vous êtes un sapeur-pompier de Paris, vous pouvez postuler auprès du Centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA). Si vous avez réussi aux épreuves de sélection, une formation de 6 mois est dispensée. Quant au Marin-pompier de Marseille, il est possible d’intégrer cet emploi en passant par un concours.

Progression de carrière et son impact sur le salaire d’un pompier

La progression de carrière joue un rôle significatif dans la rémunération d’un pompier. Comme dans beaucoup de professions, le salaire de départ pour un pompier est généralement plus bas, et augmente avec le temps et l’expérience. En France, un sapeur-pompier débutant peut commencer avec un salaire d’environ 1 500 euros bruts par mois. Cependant, avec la progression dans les grades – de sapeur à caporal, sergent, lieutenant et au-delà – le salaire peut augmenter considérablement. Les pompiers qui accèdent à des postes de direction peuvent gagner plus de 4 000 euros bruts par mois.

Cette progression de carrière, qui nécessite de l’expérience, des formations supplémentaires et parfois des examens, offre aux pompiers des opportunités d’améliorer leur salaire au fil du temps.

Marc

Marc est un nomade digital qui vit de la monétisation de ses sites internet, notamment via l'affiliation et le dropshipping. Il vient régulièrement proposer des contenus toujours aussi pertinents aux lecteurs de 7-Dragons.