Définition : MBA (Marge Brute d’Autofinancement)

La MBA, ou marge brute d’autofinancement, compte parmi les nombreux indicateurs permettant d’évaluer la performance d’une entreprise.

Qu’est-ce que la marge brute d’autofinancement ?

La marge brute d’autofinancement (MBA) est tout simplement le supplément de trésorerie dont une entreprise dispose pour répondre à ses besoins en financement et développer son activité.

Elle est en quelque sorte la capacité d’autofinancement d’une organisation. Toutefois, contrairement à la CAF, la MBA prend en compte les répercussions des cessions sur le résultat.

Il est important de noter que depuis 1982, la notion de capacité d’autofinancement a remplacé la marge brute d’autofinancement dans le plan comptable. Cependant, de nos jours, ce terme est toujours utilisé par de nombreux entrepreneurs.

MBA : utilité

Comme nous l’avons dit précédemment, la marge brute d’autofinancement est un indicateur permettant de mesurer les performances d’une entreprise.

Pour les analystes, le calcul de la MBA permet de :

• Évaluer la capacité d’une entreprise à financer son développement sans faire appel à des prêts bancaires ou à des apports provenant d’actionnaires
• Déterminer la capacité d’une entreprise à rembourser ses dettes
• Évaluer la capacité d’une entreprise à verser des dividendes à ses actionnaires

Pour les banques, le calcul de la marge brute d’autofinancement est un excellent moyen de déterminer, si une entreprise dispose de suffisamment de ressources pour rembourser ses prêts.

Comment calculer la marge brute d’autofinancement ?

Pour calculer la marge brute d’autofinancement, il faut prendre en compte plusieurs éléments :

• Le résultat net qui est équivaut à la différence entre les produits et les charges d’une entreprise pendant un exercice
• La dotation aux amortissements qui correspond à la dépréciation ou à l’obsolescence des biens de production
• Le résultat des tests de dépréciation des immobilisations

Voici la formule à appliquer pour le calcul de la MBA :

Résultat net + Dotation aux amortissements + Variation des provisions pour dépréciation des actifs immobilisés